Retrouvez les résultats du premier tour des élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Thierry Mariani (RN) et Renaud Muselier (LR) sont au coude à coude avec 36,3% et 31,9% des voix. Jean-Laurent Félizia (16,9%) annonce son maintien pour une triangulaire au second tour, contre l’avis d’EELV et du PS.

Pour ce premier tour des élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, marqué par un taux d’abstention historique dans l’histoire de la 5e République, neuf listes s’affrontent. Les candidats crédités au-dessus de 10% peuvent se maintenir au second tour et les candidats qui comptabilisent entre 5 et 10% peuvent fusionner avec une liste au second tour.

A Marseille, le résultat est plus serré. La liste de Thierry Mariani (RN) arrive en tête avec 31,9% des votes, juste devant celle de Renaud Muselier (LR) avec 30,7% des voix, et Jean-Laurent Félizia (RES) avec 25%.

Les réactions des principaux candidats

Renaud Muselier a réagi depuis son QG de campagne à Marseille à 20h50 : « Je regrette le niveau historique d’abstention. A la lecture des premiers résultats, nous avons déjoué la totalité des sondages dans cette région, qui nous donné distancé de 10 points.  Je n’y ai jamais cru, je sais ce que nous avons vécu au cœur de cette crise. (…) Je n’ai jamais cru qu’une région aussi courageuse puisse donner de tels scores à l’extrême droite. (…) Nous sommes une terre de culture, de vie, de création  de résistance, nous sommes une région indivisible. (…). L’extreme droite rêve de nous fracturer. (…) J’appelle chacun ce soir à prendre ses responsabilités face à l’extrême droite ».

Renaud Muselier à l’arrivée à son QG de campagne à la Joliette, Marseille (crédit Maroine Jit)

Thierry Mariani s’est exprimé à 21h45 : « Ce soir, les électeurs nous ont placés en tête de ce scrutin au 1er tour. Bien sûr l’abstention massive est le fait majeur de cette élection. Il apparait clairement que c’est notre liste qui en est la première victime. Je m’adresse à vous, qui malgré votre rejet du système, n’êtes pas allés voter (…) Le changement c’est aussi et avant tout votre responsabilité, si vous n’allez pas voter dimanche, c’est le candidat du pouvoir, le candidat d’Emmanuel Macron qui sera élu ».

Jean-Laurent Félizia a annoncé le maintien de sa liste au 2e tour à 22h20 sur son fil Twitter : « Dimanche, j’appellerai tous les électeurs de la gauche et de l’écologie, qui se sont abstenus car ils craignaient que ce vote de premier tour soit un vote “pour rien”, à se mobiliser largement pour faire vivre les valeurs de la gauche et de l’écologie dans la prochaine assemblée ».

Une décision saluée par Stéphane Ravier, le sénateur RN : « Cet homme est courageux et respecte la démocratie. (…) Pour nous, c’est largement jouable en triangulaire. Je dis à nos électeurs qui se sont massivement abstenus que la victoire est possible », et vivement critiquée par Yannick Jadot, l’un des leaders d’EELV, parti de Jean-Laurent Félizia : « Le maintien de Jean-Laurent Félizia est une erreur politique ». Il appelle les écologistes à « revenir sur cette décision ».

Le patron du PS, Olivier Faure, a lui aussi appelé au retrait de la liste de Jean-Laurent Félizia. « Je n’ai pas répondre à Olivier Faure, j’ai à répondre de mes actes » lui a répondu l’intéressé.

Jean-Marc Governatori s’est exprimé sur France 3 à 21h15 : « C’est un score historique, c’est la naissance de l’écologie centriste en France. C’est notre électorat qui décidera de l’issue du second tour. On va se parler avec Renaud Muselier, la bonne nouvelle est que le Rassemblement national est moins haut que ce que nous craignons ».

Les résultats par ville en Provence-Alpes-Côte d’Azur (à suivre en direct)

Dans les Bouches-du-Rhône

Marseille

  1. Thierry Mariani : 31,9%
  2. Renaud Muselier : 30,7%
  3. Jean-Laurent Félizia : 25%

Aix-en-Provence

  1. Renaud Muselier : 37,8%
  2. Thierry Mariani : 25,2%
  3. Jean-Laurent Félizia : 23,1%

Aubagne

  1. Thierry Mariani : 32,3%
  2. Renaud Muselier : 30,3%
  3. Jean-Laurent Félizia : 20,2%

Arles

  1. Thierry Mariani : 31,7%
  2. Renaud Muselier : 29,7%
  3. Jean-Laurent Félizia : 21,4%

Auriol

  1. Thierry Mariani : 38,8%
  2. Renaud Muselier : 28,8%
  3. Jean-Laurent Félizia : 17,8%

Berre l’Etang

  1. Thierry Mariani : 43,2%
  2. Renaud Muselier : 19,7%
  3. Jean-Laurent Félizia : 17,7%

Cassis

  1. Renaud Muselier : 46,3%
  2. Thierry Mariani : 34,5%
  3. Jean-Laurent Félizia : 9,6%

Cuges les Pins

  1. Thierry Mariani : 38,5%
  2. Renaud Muselier : 27,2%
  3. Jean-Laurent Félizia : 21%

Gardanne

  1. Thierry Mariani : 32,9%
  2. Renaud Muselier : 27,1%
  3. Jean-Laurent Félizia : 23,3%

Gémenos

  1. Renaud Muselier : 40%
  2. Thierry Mariani : 29,6%
  3. Jean-Laurent Félizia : 15,3%

Istres

  1. Thierry Mariani : 34,2%
  2. Renaud Muselier : 30,8%
  3. Jean-Laurent Félizia : 14,7%

La Ciotat

  1. Thierry Mariani : 36,2%
  2. Renaud Muselier : 30%
  3. Jean-Laurent Félizia : 19,9%

Marignane

  1. Thierry Mariani : 45,6%
  2. Renaud Muselier : 28%
  3. Jean-Laurent Félizia : 11,4%

Martigues

  1. Thierry Mariani : 32,6%
  2. Renaud Muselier : 22,5%
  3. Jean-Laurent Félizia : 17,4%

Miramas

  1. Thierry Mariani : 41,1%
  2. Jean-Laurent Félizia : 27,3%
  3. Renaud Muselier : 19,4%

Salon-de-Provence

  1. Renaud Muselier : 42,6%
  2. Thierry Mariani : 30,1%
  3. Jean-Laurent Félizia : 14,1%

Vitrolles

  1. Thierry Mariani : 38,7%
  2. Renaud Muselier : 22,4%
  3. Jean-Laurent Félizia : 21,2%

Dans le Var (83)

Toulon

  1. Renaud Muselier : 38,7%
  2. Thierry Mariani : 36,5%
  3. Jean-Laurent Félizia : 12%

Brignoles

  1. Renaud Muselier : 36,9%
  2. Thierry Mariani : 35,9%
  3. Jean-Laurent Félizia : 11,1%

Fréjus

  1. Thierry Mariani : 52,9%
  2. Renaud Muselier : 26,2%
  3. Jean-Laurent Félizia : 8,9%

Dans le Vaucluse (84)

Avignon

  1. Thierry Mariani : 34,1%
  2. Jean-Laurent Félizia : 27,3%
  3. Renaud Muselier : 23,9%

Cavaillon

  1. Thierry Mariani : 44,3%
  2. Renaud Muselier : 29%
  3. Jean-Laurent Félizia : 11,6%

Dans les Alpes Maritimes (06)

Nice

  1. Thierry Mariani : 37,1%
  2. Renaud Muselier : 36,9%
  3. Jean-Laurent Félizia : 13%

Antibes

  1. Thierry Mariani : 36,8%
  2. Renaud Muselier : 35,5%
  3. Jean-Laurent Félizia : 13%

Cannes

  1. Thierry Mariani : 39,8%
  2. Renaud Muselier : 38,6%
  3. Jean-Laurent Félizia : 8,3%

Dans les Alpes de Haute Provence (04)

Digne-les-Bains

  1. Renaud Muselier : 34,5%
  2. Thierry Mariani : 24,7%
  3. Jean-Laurent Félizia : 24,6%

Manosque

  1. Renaud Muselier : 33,9%
  2. Thierry Mariani : 29,7%
  3. Jean-Laurent Félizia : 20,4%

Sisteron

  1. Renaud Muselier : 39,5%
  2. Thierry Mariani : 27,1%
  3. Jean-Laurent Félizia : 16%

Dans les Hautes Alpes (05)

Gap

  1. Renaud Muselier : 36,9%
  2. Jean-Laurent Félizia : 25,8%
  3. Thierry Mariani : 23,1%

Briançon

  1. Renaud Muselier : 41%
  2. Jean-Laurent Félizia : 26,7%
  3. Thierry Mariani : 19,3%

Embrun

  1. Renaud Muselier : 46,2%
  2. Jean-Laurent Félizia : 21,5%
  3. Thierry Mariani : 18,4%

Les neufs listes en course pour ce 1er tour

  • Notre Région d’abord : Les Républicains, Renaud Muselier
  • Construisons la région de demain : Rassemblement national, Thierry Mariani
  • Union à gauche avec des écologistes : Rassemblement écologique et social, Jean-Laurent Félizia
  • L’écologie au centre, Jean-Marc Governatori
  • Rassemblement de la droite républicaine : Debout La France, Noël Chuisano
  • Oui La Provence ! : Les régionalistes, Hervé Guerrera
  • Faire entendre le camp des travailleurs Lutte ouvrière, Isabelle Bonnet
  • Un Nôtre monde : Mikael Vincenzi
  • Zou! la liste qui vous débarrasse du système : Droite souverainiste, Valérie Laupies

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La Région Sud vient de voter la mise en place du versement mobilité régional (VMR). Une taxe pour les entreprises de plus de 11 salariés destinée à financer les projets de transports.

Après plusieurs semaines de débats au sein des syndicats patronaux, la Région Sud a acté le versement mobilité régional (VMR) le 23 avril : une contribution des entreprises d’au moins 11 salariés pour financer le développement des transports régionaux. Cette taxe à hauteur de 0,15% de la masse salariale entrera en vigueur ce 1er juillet 2025.

Ainsi, de juillet 2025 à janvier 2026, la Région devrait récupérer 37 millions d’euros de la part des entreprises dont « 10% seront fléchés sur le développement des transports dans les zones rurales et montagneuses », précise Jean-Pierre Serrus (Renaissance), vice-président aux transports.

Ces recettes doivent contribuer à augmenter la fréquence des trains régionaux de 30%. « Nous sommes passés de 590 à 760 trains entre 2023 et 2025 », précise l’élu.

La collectivité poursuivra aussi la modernisation des dessertes fines des lignes, comme celle de la Côte Bleue, et la décarbonation des mobilités. « 75 autocars des Bouches-du-Rhône passeront à l’électrique en 2025 », poursuit Jean-Pierre Serrus.

Une taxe abaissée à 0,08% en janvier 2026

Opposés à cette taxe dans un premier temps, les syndicats patronaux ont négocié avec le président Renaud Muselier (Ren) la veille de l’assemblée plénière qui s’est tenue le 23 avril. Philippe Korcia, président de l’UPE 13, a obtenu la baisse du taux de 0,15% à 0,08% à partir de janvier 2026.

Le montant des recettes devrait donc être du même acabit en 2025, puis en 2026, pour atteindre peu ou prou les 75 millions d’euros.

Le représentant du syndicat départemental a également plaidé pour déployer un fonds régional de 50 millions d’euros afin d’aider les entreprises en difficultés, notamment touchées par l’augmentation des droits de douanes des États-Unis et le contexte économique national en berne.

De son côté, Alain Gargani, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Sud et élu régional, a obtenu la création d’une plateforme « satisfait ou remboursé » si moins de 80% des trains sont maintenus ou à l’heure dans l’année. Ainsi que la baisse de 20% du prix des abonnements TER ZOU! qui réduit, par ricochet, les charges des employeurs. Ces nouvelles mesures font partie du plan « Valeurs » voté également en plénière ce mercredi 23 avril.

Près de 9000 entreprises concernées

Concrètement, cette taxe ne concernera que 3,5% des entreprises (celles d’au moins 11 salariés) sur l’ensemble des six départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Dans les Bouches-du-Rhône, 7% des entreprises seront impactées, estime l’UPE 13. Soit 9 100 entreprises.

Mais pour Philippe Korcia, ce sont ces entreprises « qui tirent l’économie locale » bénéficient aussi des transports pour leur développement. Et « il est donc normal qu’elles participent à leur mesure au développement de l’attractivité du territoire ».

L’UPE 13 a donc poussé pour intervenir directement dans les choix de projets de mobilité. Avec une attention toute particulière pour la zone de Fos-sur-Mer. Un secteur qui se prépare, dans la prochaine décennie, à accueillir des milliers d’emplois.

Les navettes maritimes, qui assurent la liaison entre le Vieux-Port, la Pointe-Rouge et l’Estaque, reprendront la mer le 26 avril. La liaison vers les Goudes est quant à elle annoncée pour le 29 mai.

La Régie des Transports Métropolitains (RTM) annonce le retour des navettes maritimes à Marseille à partir du samedi 26 avril. Comme les années précédentes, les navettes relieront le Vieux-Port à la Pointe-Rouge et à l’Estaque tout l’été, jusqu’au dimanche 28 septembre.

Les navettes effectueront des trajets dans les deux sens avec des départs toutes les heures, du lundi au dimanche. La liaison de la Pointe-Rouge aux Goudes reprendra également du service un peu plus tard, à compter du jeudi 29 mai et jusqu’au dimanche 31 août.

Accès gratuit pour les abonnés de la RTM

L’accès aux navettes est inclus dans les différents abonnements RTM (permanent, annuel, 30 jours et 7 jours) et gratuit pour les enfants de moins de 6 ans.

Pour les autres voyageurs, non abonnés, le prix du billet est de 5 euros pour aller jusqu’à la Pointe-Rouge ou l’Estaque depuis le Vieux-Port. Il faudra en revanche débourser 8 euros pour une traversée jusqu’aux Goudes, avec une escale à la Pointe-Rouge.

Ce moyen de transport maritime, plébiscité par les touristes chaque été, représente aussi une alternative pour les trajets du quotidien des Marseillais pendant toute la saison estivale.

À noter que le ticket de la navette permet d’effectuer des correspondances pendant 1h30 sur tout le réseau RTM (bus, métro et tramway).

Le conseil municipal de Marseille doit voter la création d’un parc municipal de trois hectares sur les hauteurs du quartier Air Bel. Les travaux pourraient débuter en « juin 2026 » pour une livraison « en 2027 », selon la maire adjointe Samia Ghali.

Dans les quartiers Est de Marseille, les 6 000 habitants d’Air Bel (11e) voient leur quartier au centre de divers projets de transformation. Un tiers des 1 200 logements doivent disparaître au cours d’une opération de rénovation urbaine à près de 200 millions d’euros, lancée en 2022.

En parallèle, les espaces publics évoluent petit à petit. En 2024, en plus de l’installation de mobilier urbain, 620 m2 de jardins partagés ont vu le jour. Mais les pouvoirs publics entendent aller plus loin dans l’aménagement d’espaces verts avec la création du « parc municipal d’Air Bel », sur près de trois hectares.

Les élus marseillais doivent approuver ce projet ce vendredi 25 avril lors du conseil municipal. Le rapport soumis au vote prévoit un investissement global de 5,3 millions d’euros pour la création de ce parc, dont 1,6 million proviennent de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

Restanques, aires de jeux et espaces sportifs

Les élus doivent notamment adopter une convention avec la Soleam (Société publique locale d’aménagement de l’aire métropolitaine) qui sera en charge de réaliser cet espace vert public, principalement sur les hauteurs du quartier. Un espace déjà végétalisé, mais « qui ne permet pas aux habitants d’en profiter, car ils ne sont pas aménagés ni organisés », explique Samia Ghali, maire adjointe, en charge, notamment, des quartiers ANRU.

Légère pinède, quelques arbres préservés d’anciens domaines bastidaires et agricoles, « le futur parc jouit d’une situation en belvédère sur la ville et les collines », indique la Ville. Elle prévoit « la création de restanques, garantissant des espaces plats remettant en valeur le paysage agraire ». Ainsi que des nouveaux « espaces récréatifs incluant l’installation de mobiliers de fitness, ludiques et de repos et d’aires de jeux ».

Ce futur espace vert municipal doit se décomposer en trois espaces distincts : le parc central, sur deux hectares, et « le parc de la Porte de la Castellane, de 4 000 m² et le plateau nord de 4 775 m² »

La zone végétale sur les hauteurs d’Air Bel

« Livraison en 2027 » ?

Reste la question du calendrier de ce chantier conséquent. La convention avec la Soleam prévoit un « démarrage de la phase de travaux le 1er semestre 2027 ».

Or, ce jeudi 24 avril en conférence de presse, la maire adjointe Samia Ghali évoque un « début des travaux en juin 2026 » pour une « livraison en 2027 ».

L’élue justifie ce délai car, comme l’évoquait le préfet au sujet des projets ANRU à Marseille, il faut engager des projets avant la mi-2026 pour espérer recevoir les financements de l’agence nationale de rénovation urbaine. À suivre.

Sept marques locales participent à la création de la collection « Provence » lancée par Provence Tourisme. Elles sont pour la première fois réunies dans une même boutique.

C’est un corner « inédit » qui a été dévoilé ce jeudi 24 avril dans la boutique Jog Editions, le long de la rue Caisserie qui borde le Panier.

À l’aube de la saison estivale, Provence Tourisme, l’agence de développement touristique des Bouches-du-Rhône, a mis un coup de projecteur sur sa « marque ombrelle » : Provence – Enjoy the unexpected, dont les produits sont pour la première fois disponibles à la vente dans un lieu unique.

La collection sous licence de marque, imaginée dès 2015 avec le Comité Régional de Tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur, a vu le jour en 2023. Aujourd’hui, sept entreprises locales ont rejoint l’initiative : La Corvette, Roy René, Terre d’Oc, Elsa Lenthal, Maison Craquelin, Barbotine et Jog Editions.

Rendre visible la marque « Provence »

« Cette marque est notre vitrine des produits provençaux, lance Isabelle Brémond, directrice générale de Provence Tourisme. La France est riche de ses destinations mais invisible car il y en a trop. On a donc mis en place ce projet pour valoriser notre territoire, son identité, son art de vivre, ses savoir-faire et ses traditions ».

Sur les étals de la boutique marseillaise, les bâtons d’encens à l’odeur de figuier côtoient les savons à la lavande, les poteries colorées, les sachets parfumés et les biscuits à l’amande et à l’abricot. Les incontournables Calissons d’Aix sont également présents. Tous les articles arborent la même étiquette « Provence ».

« L’objectif est de rendre visible et attractive la marque ‘Provence’ à l’international, indique Loïc Chovelon, directeur du Comité Régional de Tourisme. Tous ces produits vont être mis en avant lors de grands événements, comme le festival de Copenhague au mois d’août ».

Il appelle également les Provençaux à se saisir de ces produits, confectionnés sur le territoire, et dont on peut parfois visiter les usines de fabrication. Dans le cadre par exemple de cadeaux d’entreprise, afin de « soutenir le tissu local ».

Le Panier, « un lieu de passage stratégique »

Jog Editions a été une des premières entreprises licenciées de la marque portée par Provence Tourisme. Avec l’ouverture du corner au sein de la boutique, elle en devient le porte-drapeau.

Les produits, qui étaient jusqu’à présent vendus séparément chez les marques ou dans certains lieux touristiques, s’affichent désormais ensemble au numéro 1 de la rue Caisserie. « C’est un lieu de passage stratégique pour les touristes », estime Julie Gonin, qui a ouvert il y a un an son magasin d’illustrations évoquant les paysages de la Provence.

La boutique Jog Editions qui accueille le corner « Provence »

La jeune femme collabore aujourd’hui avec 25 artistes pour proposer plus de 400 références. Pour elle, la saison hivernale a été un peu maussade. « Avec la pluie, les clients n’avaient pas envie de s’arrêter ou de ressortir avec des articles en papier ».

Mais le ciel bleu retrouvé depuis quelques jours lui redonne le sourire. « La saison estivale devrait être bien meilleure », veut-elle croire. Cette année, ses affiches partageront la lumière avec d’autres produits phares de la Provence.

À la fois festive, pédagogique et citoyenne, « La Voie est Belle » revient à Vauban ce samedi 26 avril. Au programme : balades, ateliers, chantiers participatifs et débats sur l’appropriation des espaces publics.

« La Voie est Belle » est de retour à Vauban ce samedi 26 avril. Cette fête de quartier organisée par la mairie de secteur (6-8) donne rendez-vous aux habitants, commerçants et associations pour « célébrer ensemble un quartier vivant, créatif et engagé ».

Pétanque, troc de plantes, spectacles, ateliers, sport, musique… Des dizaines d’animations jalonneront la journée. Comme d’habitude, en toile de fond, il s’agit d’inviter les citoyens à se réapproprier l’espace public autour des questions de mobilité, d’aménagement, de nature en ville.

D’ailleurs, les habitants sont invités à participer au lancement de la végétalisation du boulevard Vauban. Et à prendre part à un « laboratoire citoyen », une réunion publique « autour des enjeux d’aménagement et de végétalisation en 2025, et des perspectives de desserte par les transports en commun pour 2026 », précise la mairie.

Rendez-vous le 26 avril 2025 de 9h à 19h.

Toute la programmation est à retrouver en détails sur le site dédié 

Le chantier du campus Omnes Education a commencé sur la place Marceau dans le quartier Saint-Charles, tout près de la Porte d’Aix. Son ouverture est prévue courant 2026.

Entre la gare Saint-Charles et la Joliette, à quelques pas de la Porte d’Aix, la place Marceau (3e) change de visage. Les grues ont remplacé la dent creuse triangulaire attenante à l’hôtel Toyoko Inn. Une grande fresque bleue de l’artiste marseillais Difuze cache le chantier du futur campus étudiant d’Omnes Education pour embellir l’avenue du Général Leclerc.

Ce projet de 6 300 m2, porté par le promoteur Redman et la Caisse d’Epargne Cepac, accueillera près de 2000 étudiants à la rentrée 2026. L’architecte Jérôme Apack, associé du cabinet AT architecture, relève le défi de construire l’édifice avec des blocs de terre crue préfabriqués en dehors du site.

Le bâtiment sera donc dit « bas carbone » et raccordé à la boucle de géothermie marine Thassalia, pour une régulation thermique renouvelable, grâce à l’eau de mer. Une grande terrasse végétalisée rafraîchira aussi l’espace sur le toit avec une vue à 360 degrés sur la ville. « Nous aimons les projets complexes », plaisante Julie Carcassonne, directrice de Redman Méditerranée.

Les différents parties prenantes du campus Omnes Education.

Un campus pluridisciplinaire ouvert sur la ville

« Le campus sera pluridisciplinaire », assure José Milano, président exécutif du groupe Omnes Education. Il accueillera en effet cinq écoles d’enseignement privé. L’école de commerce INSEEC avec trois cursus distincts. Mais aussi des écoles plus confidentielles comme l’école d’ingénieur dans le numérique ECE, Sup de Pub, et une école en sciences politiques HEIP. Une autre école d’ingénieurs manque encore au tableau mais devrait compléter l’offre pédagogique à l’ouverture.

Omnes Education va également installer un fab-lab dédié à l’intelligence artificielle pour permettre à ses étudiants de développer leurs propres modèles. « Certains travaux de nos étudiants comptent parmi les meilleurs mondiaux », vante l’ancien directeur de Kedge Business School.

Fort de cette expérience à Luminy (9e), José Milano veut faire revenir les étudiants en centre-ville comme l’école de la Croix-Rouge qui ouvrira en septembre 2026 à Castellane (6e). « On a poussé les étudiants en dehors des centres-villes après mai 68. Or, nous voulons les faire revenir au cœur de la cité », assume le directeur.

D’autant que Saint-Charles affirme sa position centrale de quartier universitaire ces dernières années. « L’IMVT, l’EMD, Aix-Marseille Université… », énumère Laure-Agnès Caradec, présidente de l’aménageur Euroméditerranée qui transforme ce quartier depuis 30 ans.

Fresque de Difuze qui annonce le campus Omnes Education.

Un cursus en partenariat avec l’OM

En attendant l’ouverture du campus, les étudiants se sont déjà installés dans une école temporaire au 21 rue Mirès (2e). Son nouveau directeur, Sylvain Coulange, est en poste depuis la rentrée 2024. L’ancien directeur régional d’Adecco a apporté sa touche au projet en mettant l’activité physique au cœur du programme éducatif.

Des cours de yoga et de Pilates seront accessibles au quotidien. Mais pour ceux qui souhaitent aller plus loin, et faire du sport un métier, le directeur a concocté un Bachelor et un Master en marketing sportif en partenariat avec l’Olympique de Marseille.

Ouvert depuis septembre dernier, le programme de ce nouveau cursus est en prise avec les enjeux du club. « La moitié des intervenants travaillent au sein de l’OM », affirme Sylvain Coulange qui a lui-même joué en amateur sous le maillot blanc et bleu pendant 10 ans.

La Banque des Territoires livre le bilan positif d’une année 2024 marquée par un record en termes de prêts pour financer du logement.

« L’année aura été bonne », introduit Alexis Rouque, directeur régional de la Banque des Territoires Provence-Alpes-Côte d’Azur. Bras armé de l’État, l’établissement bancaire prête et investit dans des projets d’intérêt général en accompagnant principalement deux acteurs : les bailleurs sociaux et les collectivités territoriales.

Au niveau national, la banque a reversé deux milliards d’euros de ses cinq milliards de résultats nets en 2024 pour équilibrer les finances publiques. À l’échelle régionale, elle signe une « année record » concernant les prêts accordés.

La Banque des territoires Provence-Alpes-Côte d’Azur a prêté plus de 1,9 milliard d’euros en 2024 dont 1,5 milliard pour le logement. « Mais ce résultat est en trompe l’œil », prévient Alexis Rouque.

Une hausse des prêts accordés pour le logement

Le directeur précise ainsi que le logement social a représenté 50% de ce montant mais que ce chiffre n’a pas évolué par rapport à 2023. Ce dernier l’explique par « une production compliquée » alors que la région est l’une des plus carencée. « Sur 300 communes carencées en France on en compte 95 ici », souligne-t-il.

En revanche, les prêts pour le logement intermédiaire ont quadruplé. « Ça a du sens car il y a une clientèle », explique le directeur régional. À noter cependant l’écart de prix entre logement social, en moyenne chiffré à 140 000 euros, et le logement intermédiaire à 230 000 euros.

Ces 1,5 milliard de prêts ont permis de financer 8 290 logements neufs et 1 303 réhabilitations dans la région.

Des aides pour la mobilité décarbonée

La Banque des territoires a également contribué à certains projets de mobilité, structurants pour la métropole. On peut noter un prêt de 80 millions d’euros accordé pour l’extension de la ligne T3 du tramway marseillais et un prêt de 10 millions d’euros pour l’accès aux personnes à mobilité réduite (PMR) dans le métro pour six stations fréquentées à Marseille.

Alexis Rouque revient également sur une aide de 14 millions d’euros accordée à la Régie des transports métropolitains (RTM) pour verdir sa flotte de bus.

Du côté des investissements, la Banque des Territoires a participé à 21 projets pour 108 millions d’euros dans divers secteurs dont 6,8 millions d’euros pour permettre aux avions de se brancher à l’électricité sur le tarmac.

Alexis Rouque, directeur régional de la Banque des territoires

Participations dans des projets économiques

L’établissement bancaire a également participé au financement de deux projets phares à Marseille : l’usine Fil Rouge (300 000 euros) visant à réindustrialiser la filière textile en région et le campus géant de l’école du numérique, La Plateforme (24 millions d’euros), qui devrait former 3 000 étudiants à partir de 2026.

Du côté de Fos-sur-Mer, elle pourrait aussi aider à financer l’outil industriel des projets innovants comme Carbon ou Gravithy, mais n’intervient pas aux premiers tours de table, explique Alexis Rouque. Elle pourra aussi financer des programmes de logements pour accueillir les nouveaux salariés sur cette zone.

La Banque des territoires peut également participer à financer les Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. Cette aide pourrait notamment être fléchée sur la rénovation ou la création d’équipements sportifs sur les villages olympiques (Nice et Briançon) comme elle l’a fait pour le village des athlètes de Paris 2024.

Le supermarché coopératif Super Cafoutch organise une journée portes ouvertes ce samedi 26 avril, rue du Chevalier Roze (2e). L’occasion de tester ce concept de consommation responsable et ses prix attractifs sur les produits bio et locaux.

Super Cafoutch, le premier supermarché coopératif de Marseille, fait la part belle aux produits de qualité, bio et locaux. Ce magasin pas comme les autres organise une journée portes ouvertes ce samedi 26 avril. L’occasion de tester d’y faire ses courses et de découvrir la gamme de produits et leurs prix avantageux.

Les coopérateurs donnent rendez-vous aux curieux de 9h à 19h30 au 16 rue du Chevalier Roze (2e). Ils proposeront des visites guidées dans les coulisses du supermarché pour comprendre son modèle et son fonctionnement.

L’incassable sera également présent de 10h à 12h. L’association basée à Marseille a réintroduit la consigne de bouteilles en verre pour promouvoir le réemploi, une alternative plus écologique que le recyclage.

Un consommateur engagé, pour des prix maîtrisés

Depuis son lancement en 2022, après une première version épicerie, Super Cafoutch a fait le pari d’impliquer les consommateurs pour défendre des produits plus éthiques, bio et locaux, à prix maîtrisés. Car ici, les clients sont aussi les propriétaires de la boutique. Pour y faire ses courses, il faut devenir coopérateur en achetant des parts. Mais aussi en donnant trois heures par mois de participation dans le fonctionnement.

Cette démarche participative et l’achat groupé permettent à Super Cafoutch de proposer des prix attractifs sur des produits hauts de gamme (bio, local, éthique) par rapport aux autres enseignes.

Étude comparative à l’appui, les coopérateurs estiment par exemple que les fruits et légumes bio sont « 20% moins chers que dans des magasins bio, et 47% moins cher que dans les grandes surfaces ».

Nicolas Cotiche est nommé à la tête de SERAMM, le Service d’Assainissement Marseille Métropole. En annonçant son cap : mettre l’innovation et l’expertise environnementale au cœur de ses nouvelles missions.

Depuis le 1er avril 2025, Nicolas Cotiche a pris la direction de SERAMM, la société dédiée pour la gestion de l’assainissement des eaux usées et pluviales de Marseille, Allauch, Carnoux-en- Provence, le Rove, Septèmes-les-Vallons et la Zone Industrielle de Gémenos. Il succède à Manuel Nivet qui dirigeait cette filiale de SUEZ depuis 2020.

L’innovation au service du territoire

Après avoir occupé le poste de Responsable Commercial au sein du groupe SUEZ Eau France de 2018 à 2021, Nicolas Cotiche a été nommé Directeur SUEZ Eau France du Territoire Périgord Limousin Lot et Directeur Général de la Société des Eaux de l’Agglomération du Bassin de Brive (SEABB), tout en pilotant la stratégie économique et commerciale du territoire pour la région Nouvelle-Aquitaine.

L’ingénieur, âgé de 37 ans, a toujours œuvré pour les services publics d’eau et d’assainissement. Il a débuté sa carrière en contribuant au développement des solutions de compteurs d’eau connectés et à l’optimisation des processus de pilotage et de performance des opérations.

Désormais, il « souhaite mettre l’innovation, l’excellence opérationnelle et la valorisation de nos expertises environnementales au cœur du développement de l’entreprise et faire de ce service public de l’assainissement en zone littorale un axe majeur de rayonnement et d’attractivité de ce territoire d’exception ».

Dans un contexte mondial marqué par l’instabilité et les conflits, la Région Sud vient de voter un nouveau plan dénommé « Valeurs » qui repose sur 10 mesures « fortes et immédiates ».

V comme vision, A comme autorité, L comme liberté, E comme Europe, U comme unité, R comme respect et S comme souveraineté. Voici en sept lettres le nom du nouveau dispositif présenté par Renaud Muselier, président de la Région Sud et voté ce matin en assemblée plénière.

« Le monde change, les équilibres se fragilisent, et les repères se brouillent. Avec la ‘trajectoire VALEURS’, la Région Sud fixe un cap clair, tourné vers la protection de ses habitants, l’autorité républicaine, et la résilience de ses territoires » déclare Renaud Muselier, président de la Région Sud. Et c’est François de Canson, maire de La Londe et vice-président de la Région Sud, qui aura la charge de le piloter.

10 mesures à effet immédiat

Première mesure : la sécurité. Avec le renforcement du dispositif « Région Sud, la région sûre » doté de 15 millions d’euros pour accompagner les communes, les forces de l’ordre, de sécurité civile et l’administration pénitentiaire.

Seconde mesure : l’économie et la formation. Avec la création d’une Opération d’Intérêt Régional (OIR) Sécurité-Défense, dotée de 70 millions d’euros de fonds européens, et le lancement d’un dispositif formation défense pour nos entreprises et salariés.

Troisième mesure : la santé. Avec l’ouverture de 45 maisons régionales de santé supplémentaires dans les zones de déserts médicaux, pour atteindre 210 maisons d’ici 2028.

Quatrième mesure : l’économie et l’agriculture. Avec 50 millions d’euros pour soutenir les entreprises impactées par l’instabilité mondiale et la gestion des droits de douane américains, avec un focus sur la souveraineté alimentaire.

Cinquième mesure : l’enseignement supérieur et la recherche. Avec le lancement du « Welcome Act » régional pour attirer les meilleurs chercheurs américains souhaitant s’installer en Région Sud.

Sixième mesure : le sport et la culture. Avec le renforcement des contrôles sur les subventions pour détecter les foyers de séparatisme et de radicalisation – lancement d’une plateforme de signalement dédiée à la laïcité.

Septième mesure : les transports. Avec une baisse de 20% sur les abonnements régionaux et la création d’un dispositif “Satisfait ou remboursé”.

Huitième mesure : la culture. Avec le lancement d’un plan décennal pour la culture, garantissant la création artistique et la liberté culturelle sur les dix prochaines années.

Neuvième mesure : la langue française. Avec le refus de l’écriture inclusive dans l’administration régionale et dans tous les dossiers de subvention.

Enfin, dixième mesure : la sécurité citoyenne. Avec la mobilisation de 1000 gardes régionaux dans les transports, les forêts et les lycées. Et création d’une garde bénévole pour les associations souhaitant former leurs équipes aux valeurs républicaines.

La compagnie maritime coopérative Windcoop lance la production de son premier cargo à voiles. Avec ses 91 mètres, il doit pouvoir transporter 210 conteneurs, et assurer la ligne Marseille-Madagascar à partir de 2027.

Cette fois-ci, c’est parti ! Le pari fou va se concrétiser. Après quatre ans de travail et de levées de fonds, la coopérative française Windcoop a passé commande au chantier naval turc RMK Marine. Ce dernier lance la construction d’un porte-conteneurs propulsé à la voile qui transportera des marchandises entre Marseille et Madagascar de manière décarbonée.

Un trois-mâts du futur, estimé à 28,5 millions d’euros. Ce navire innovant mesurera 91 mètres et déploiera 1050 m² de voiles rigides, des « ailes », qui atteindront 62 mètres de haut.

Il devrait se jeter à l’eau d’ici 2027, à Marseille, pour effectuer ses premières liaisons jusqu’à Madagascar, à près de 10 000 kilomètres, au large des côtes africaines, dans l’océan Indien.

Épices, cacao, vanilles, café, textiles… Il pourra charger jusqu’à 210 conteneurs de 20 pieds (EVP), soit environ 2 500 tonnes de marchandises. Et réduire de 65% environ les émissions de CO2 comparé au transport classique (jusqu’à 90% selon le vent).

Anticiper la décarbonation du transport maritime

Il pourra également transporter une dizaine de passagers désireux de voyager à faible impact. Mais ils devront être patients. Le trajet devrait avoisiner un mois, avec une vitesse d’environ 8 nœuds (15 km/h), soit trois fois moins rapide que les navires à moteur, plus proche des 25 nœuds (45 km/h).

La voile reste une solution plus lente et un peu plus chère que les cargos au fioul pour acheminer des marchandises. Mais le projet de Windcoop anticipe la règlementation qui évolue rapidement pour décarboner le transport maritime, responsable de 3% des émissions mondiales.

Le 11 avril, l’Organisation maritime internationale (OMI) a en effet approuvé la réglementation « zéro émission nette », avec un objectif de neutralité carbone à horizon 2050. D’ores et déjà, l’OMI prévoit une réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2008 et de 70 % au moins en 2040, ou 80 % si possible.

« L’industrie du shipping va devoir opérer une transition, ils n’ont pas le choix. Si on veut décarboner efficacement la propulsion d’un bateau, à court terme, le vent c’est la seule chose qui le permet de manière très concrète et finalement assez simple », témoigne Nils Joyeux, président de Zéphyr & Borée, société pionnière dans les cargos à voile.

Crédit : Windcoop

La voile revient à la mode dans la marine marchande

Avec sa compagnie maritime, il fait partie des fondateurs de la société coopérative d’intérêt collectif (Scic) Windcoop. Il a lancé cette aventure avec Matthieu Brunet, président de la marque d’épices Arcadie, désireux de réduire son impact, et Julien Noé, président d’Enercoop, qui développe des projets coopératifs et citoyens d’énergie, de mobilité et de téléphonie.

Car, en plus de mettre l’accent sur sa démarche écologique, la compagnie maritime coopérative met aussi en avant son éthique sociale et financière.

Mais elle est loin d’être la seule à se lancer dans l’aventure de la marine marchande propulsée au vent. On pense évidemment aux bretons chocolatiers de Grain de Sail, et leur voilier cargo qui relie l’Europe et l’Amérique. Ou plus récemment, à Marseille, l’équipe de Bourlingue & Pacotille, qui a créé un réseau de producteurs bio en Méditerranée et ramène leurs produits en voilier. Le transport à la voile semble bien avoir le vent en poupe.

Ce samedi 26 avril, le marathon photo d’Euroméditerranée fait son retour. L’événement propose aux amateurs de photo de partager leur regard sur la ville avec des clichés créatifs. Un jury sélectionnera les meilleurs avec quelques lots à la clé.

Comme à chaque printemps, le grand marathon photo d’Euroméditerranée revient ce samedi 26 avril 2025. Une 10e édition spéciale anniversaire, puisque l’immense opération d’aménagement urbain du Nord de Marseille fête ses 30 ans.

Petits et grands, en famille ou entre amis, tous les photographes amateurs peuvent participer à ce concours photo sous forme de balade urbaine dans les rues des 2e et 3e arrondissements de Marseille. Elle passera par des sites emblématiques du périmètre, de 14h à 17h30.

Armés de leurs smartphones, les candidats devront suivre un parcours imposé. Et illustrer en photos les thématiques qui se dévoileront au cours de l’après-midi.

Des lots à gagner en fin de journée

Des lots récompenseront les équipes ayant pris les photos gagnantes. Ces récompenses sont en lien avec les acteurs du périmètre d’Euroméditerranée (restauration, culture et loisirs). Les photos lauréates seront également mises en valeur lors d’une exposition à venir dans le cadre des 30 ans d’Euroméditerranée.

La remise des prix aura lieu en fin d’après-midi à 17h30 à la Coque, Place Henri Verneuil, 13002 Marseille, « pour un rassemblement convivial autour d’une collation », indique Euromed’, qui invite les candidats à s’inscrire ici.

Fêtes populaires, spectacles de drones, parades nautiques… le festival MP2025 Capital bleu investira le territoire pour sublimer l’eau à travers plus d’une centaine d’événements du 26 avril au 30 octobre 2025.

Il y a eu Marseille Provence Gastronomie 2019 (MPG2019) pour valoriser la richesse culinaire provençale et en faire un atout touristique. Il y aura désormais MP2025 Capital bleu : un festival dédié à l’eau pour montrer le savoir-faire en gestion et préservation de l’or bleu en Provence du 26 avril au 30 octobre 2025.

Avec ce nouveau projet, la Métropole Aix-Marseille-Provence souhaite fédérer les initiatives des 92 communes qui la composent afin de célébrer, explorer et préserver l’eau « sous toutes ses formes ». En particulier dans le contexte de tension hydrique mondial lié au réchauffement climatique.

À l’image de MPG2019, Capital Bleu doit devenir un rendez-vous annuel récurrent avec un programme événementiel à destination des habitants métropolitains et des touristes.

Martine Vassal présente Capital Bleu, le 22 avril.

Un label pour les événements des communes métropolitaines

Plus de 100 événements seront organisés par les communes. Comme des fêtes populaires, des spectacles de drones, parades nautiques, expositions pédagogiques ou culturelles, concerts, colloques, afin de questionner cette ressource fragile.

Si la plupart des manifestations existent déjà, « elles ne sont pas assez visibles », déplore Martine Vassal (DVD), présidente de la Métropole AMP. La collectivité proposera donc de labelliser certains événements pour les rassembler sous son étendard bleu.

Pour donner vie à ce festival, une mascotte en forme d’immense goutte a été créée. Elle a été nommée Aïga qui signifie « eau » en Provençal. Ces éléments marketing ne vont pas sans rappeler ceux des Jeux olympiques 2024, sur lesquels la Métropole espère capitaliser.

Les Nocturnes de Capital Bleu

De grands spectacles entre son, lumière et pyrotechnique, feront vibrer les visiteurs au rythme de l’eau. Récits épiques, créations artistiques et instants suspendus inviteront à célébrer, questionner et rêver l’eau autrement, du crépuscule à la nuit tombée.

La Caravane

Un festival itinérant parcourra le territoire métropolitain et s’installera, le temps d’une escale, dans quelques communes (voir la liste ci-dessous ). Des performances, installations et surprises artistiques bousculeront le quotidien des provençaux et inviteront leur imaginaire à gambader au bord de l’eau.

Au fil des ports

De port en port (de trains, en trains…), spectacles insolites et rencontres festives célèbreront le lien entre l’homme et la mer. À bord de bateaux ou sur les quais animés, musique, théâtre et convivialité rythmeront ces étapes pour petits et grands, dans un cadre au bord de l’eau.

  • Dates et lieux bientôt disponibles

L’appel de l’eau

Partez pour une balade joyeuse et musicale, au son d’une fanfare et de notes jazz. De fontaine en fontaine, redécouvrez les places et ruelles des villages au fil de l’eau et laissez-vous porter par l’énergie festive et rafraîchissante de ce parcours vivant.

La Région Sud devrait voter la mise en place du versement mobilité, une taxe aux entreprises pour participer au financement des transports, lors de sa plénière du 23 avril. Mais les employeurs freinent des quatre fers.

Le versement mobilité est une participation des entreprises de plus de 10 salariés au financement des transports en commun. La Métropole Aix-Marseille-Provence l’appliquait déjà pour développer des projets, tandis que la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur ne pouvait pas lever cette taxe collectée par l’Urssaf.

Mais le budget 2025, promulgué le 14 février dernier, change la donne. Il permet désormais aux Régions de collecter le versement mobilité auprès des employeurs, dont le montant représente 0,15% de leur masse salariale.

Le président de la Région Sud, Renaud Muselier (Renaissance) marchera-t-il dans les pas de sa voisine de la Région Occitanie Carole Delga (PS) qui s’est battue pour l’obtenir ? Ce projet serait en bonne voie. Selon La Provence, les élus vont voter ce versement mobilité régional (VMR) lors de la prochaine plénière du 23 avril.

Renaud Muselier au lancement de la Solideo des JO 2030

60 à 80 millions de recettes supplémentaires

La collectivité table sur 60 à 80 millions d’euros de recettes pour financer les transports, avec les Jeux olympiques d’hiver 2030 dans le viseur. Contacté, Jean-Pierre Serrus, vice-président régional aux transports, n’a pas répondu à nos sollicitations.

« Le VMR n’est pas fléché vers des projets », soulève Stéphane Coppey, consultant senior en mobilités. Ni sur La ligne nouvelle (LNCPA) ni sur l’expérimentation des Services Express Régionaux Métropolitains (SERM) : deux de ses projets phares. « Les Régions pourront donc en faire ce qu’elle veulent », prévient l’expert.

Ce dernier veillera à partager ce point de vigilance lors de la conférence nationale « Ambition France Transports », organisée à Marseille le 5 mai en présence du ministre des Transports, Philippe Tabarot. Mais il s’est bien exprimé favorablement à la mise en place de cette taxe le 4 avril, durant le Comité des partenaires régionaux (Copart), organe consultatif créé par la Région en 2022.

Les syndicats vont faire pression

Cependant les employeurs membres de ce comité technique, représentant 50% des sièges, se sont déplacés en nombre pour s’y opposer. Résultat : 14 voix contre, 11 voix pour, et 5 abstentions.

Les syndicats patronaux comptent bien pousser pour que cette taxe ne soit pas votée mercredi. Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Sud, Alain Gargani, également élu régional, se dit « opposé à toute taxe supplémentaire y compris le VMR » et prône le dialogue avec la Région.

Philippe Korcia, président de l’UPE 13, va pour sa part s’entretenir avec Renaud Muselier le 22 avril midi, la veille de la plénière. Il s’exprimera à l’issue de cette discussion.

La préfecture de police prolonge l’arrêté d’interdiction d’ouverture des épiceries de nuit après 22 heures en semaine jusqu’au 30 juin 2025 dans le centre-ville de Marseille.

Le préfet de Police avait pris un premier arrêté d’interdiction d’ouverture des épiceries de nuit dans le centre-ville de Marseille après 22 heures du 21 mars au 21 avril 2025.

Cette mesure visait à « empêcher les troubles à l’ordre public » la nuit dans des secteurs concernés par des nuisances et de la délinquance en lien avec ces établissements, rappelle la préfecture de police.

Dans un communiqué du 18 avril, les agents assurent avoir constaté « moins de signalements, moins d’appels 17 dans les secteurs concernés et des retours positifs unanimes des riverains » à l’issue de ce mois d’expérimentation.

Une partie du 3e arrondissement concernée

C’est pourquoi la Préfecture annonce la publication d’un nouvel arrêté du 22 avril au 30 juin inclus, réglementant l’horaire de fermeture des épicerie de nuit du centre-ville entre 22h et 6h du matin en semaine. Et entre minuit et 6h pour le vendredi et samedi.

Par ailleurs, la Préfecture affirme qu’elle étendra cette mesure à une partie du 3e arrondissement de Marseille au regard « des remontées du terrain ».

L’ARS et le Département des Bouches-du-Rhône ont retenu le projet d’Ehpad municipal social porté par la Ville de Marseille dans les quartiers Nord. Pensé comme un lieu ouvert et intergénérationnel, il doit voir le jour en 2027 pour 25 millions d’euros.

Sur les 65 Ehpad de Marseille, seuls deux ne sont pas à but lucratif. Ces établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes sont rarement abordables. D’autant plus que « 20% des plus de 60 ans sont sous le seuil de pauvreté ». 

C’est ce que rappelait Audrey Garino, adjointe municipale à la solidarité, en octobre 2024. À cette époque, la Ville de Marseille candidatait à un appel à projets de l’Agence régionale de santé (ARS) et du Département des Bouches-du-Rhône.

Elle proposait de créer le premier Ehpad municipal de la commune, au cœur des quartiers Nord, au pied de la cité Campagne Lévêque (15e), au 462 chemin de la Madrague-Ville. La candidature, en partenariat avec le centre communal d’action sociale (CCAS), a su convaincre. Elle a été retenue officiellement cette semaine par l’ARS qui autorise ce nouvel établissement.

ehpad
L’ancienne mission locale au 462 chemin de la Madrague-Ville.

88 lits pour accueillir des personnes âgées en difficulté sociale

Le chantier va donc pouvoir débuter pour réhabiliter ce bâtiment fringant, bien qu’usé par des années d’abandon après avoir accueilli la mission locale. La Ville a indiqué vouloir investir 25 millions d’euros pour le transformer en Ehpad de 88 lits.

74 lits seront dédiés à de l’hébergement permanent, et 10 pour des « personnes handicapées vieillissantes ». Quatre lits serviront à de l’hébergement d’urgence ou temporaire. Un pôle d’activités et de soins adaptés (PASA) de 12 places doit aussi permettre d’accueillir les résidents ayant des troubles modérés du comportement.

Le CCAS aura la gestion de cet Ehpad, habilité à 50 % à l’aide sociale, pour garantir un accès équitable aux publics les plus fragiles, indique l’ARS.

Resto, café, commerces… Vers un « tiers-lieu intergénérationnel » ?

Lors de la candidature à l’appel à projets, l’adjointe municipale à la solidarité insistait pour la candidature de cet Ehpad sur un établissement qui ne fonctionne pas en vase clos. Audrey Garino évoquait « un restaurant ouvert au public », à la manière de l’Ehpad des Jardins d’Haïti.

Mais aussi « des commerces, cafés associatifs… En faire un lieu de vie de quartier. Un tiers-lieu intergénérationnel », formulait-elle.

Il faudra voir jusqu’où ira cette belle idée lors de sa concrétisation. Rendez-vous en 2027 ou 2028, date espérée de l’ouverture de l’établissement.

Un revêtement blanc est en train de recouvrir les bâtiments de la Cité des arts de la rue pour rafraichir le site sans climatisation. Ce chantier d’insertion sociale est le fruit d’un partenariat entre Lieux Publics et Cool Roof.

Ça s’active sur les toits des immenses hangars de la Cité des arts de la rue. Un chantier d’insertion haut perché aux Aygalades, dans les quartiers Nord (15e). Les toitures foncées se parent petit à petit d’un nouveau revêtement blanc : Cool Roof, développé par la société du même nom.

Cette matière réflective, produite à partir de coquilles d’huîtres broyées, « permet de renvoyer 90% du rayonnement solaire », selon l’entreprise qui développe le produit.

Résultat, sans climatisation : « une diminution en moyenne de 6°C à l’intérieur des bâtiments », estime la société. Une logique low-tech, évitant un rafraichissement énergivore ou émetteur de CO2. Si l’on en croit Cool Roof, l’effet bénéficie aussi au voisinage « en réduisant l’effet d’îlot de chaleur urbain à l’échelle d’un quartier (jusqu’à -5°C) ».

Une donnée importante pour la Cité des arts de la rue et ses 11 000 m2 de bâtiments. Dont beaucoup de grands hangars, en surchauffe l’été sous le soleil de plomb, peuvent augmenter la température chez les voisins.

cité des arts
Application de la solution CoolRoof sur le chantier d’insertion de Lieux Publics.

Un chantier d’insertion pour blanchir la Cité des arts de la rue

L’association Lieux Publics, qui gère et anime la Cité des arts de la rue (et prévoit une grande transformation du site culturel), a donc sauté sur l’occasion lorsque Cool Roof a lancé un appel à projets. Une démarche de la société, « solidaire », pour accompagner « les associations d’utilité sociale pour combattre ce fléau ». À savoir le réchauffement climatique et le confort thermique.

Ce jeudi 17 avril, le directeur de l’association, Alexis Nys, a ainsi signé une convention de partenariat avec Gwendal Evenou, responsable du pôle Économie sociale et solidaire (ESS) de Cool Roof France.

Déjà habitué à mener des chantiers d’insertion à la Cité des arts de la rue, Lieux Publics poursuit cette démarche. L’association emploie et forme des personnes en difficulté sociale pour réaliser cette couverture réfléchissante sur les toits du site. Le tout en partenariat avec Cool Roof qui apporte sa technologie et son expertise. L’art d’allier le social et l’environnemental.

Le Carnaval de Marseille célèbre sa 35e édition le 26 avril 2025. Pour l’occasion, 400 carnavaliers défileront dans les rues, portant des accessoires conçus par les enfants des centres sociaux de la ville. Reportage en vidéo.

Le Carnaval de Marseille est de retour le samedi 26 avril 2025. Cette 35e édition promet « une programmation encore plus riche et festive, marquée par la participation active de nombreux Marseillais, qui ont eu l’opportunité de s’impliquer dans la création de cet événement coloré et musical », annonce la municipalité.

En coulisses, chaque mercredi, des ateliers animés par des artistes plasticiens du collectif Chuglu se tiennent dans dix centres sociaux de la ville. Ils permettent aux participants de concevoir les costumes et les éléments visuels qui orneront le grand défilé du carnaval.

Le bleu et la mer

Le thème de ce grand spectacle s’articulera cette année « autour de la couleur bleue et du monde marin », explique son metteur en scène, André Péri. On retrouvera dans cette parade « un énorme bateau de 16 mètres de long et son équipage, une baleine, un ours polaire, une grande planète bleue »…

Tous suivis par « le tableau final des centres sociaux et leurs déguisements et accessoires, évoquant le port de Marseille et son ouverture sur le monde », détaille ce dernier. Vestes et chapeaux en bleu de Chine, casques en papier mâché recyclé, grues et porte-conteneurs en cannes de Provence sont en pleine élaboration par la centaine d’enfants participants.

Une parade de 400 carnavaliers

Cette année, 400 carnavaliers déambuleront dans les rues de la ville, portant les œuvres réalisées dans ces ateliers. Parmi eux, 100 danseurs bénévoles issus de plusieurs écoles de danse marseillaises viendront ajouter rythme et énergie au défilé et feront vibrer la foule au son des musiques festives.

Top départ à 14h30 sur le Vieux-Port, du côté de la Criée, avec de nombreuses animations proposées tout au long du parcours.

Avec plus d’une cinquantaine de boutiques, Marseille regorge d’adresses de mode de seconde main. On y déniche des pièces uniques à prix abordables, pour des achats plus responsables. Retrouvez-les dans notre carte interactive et notre sélection.

Marseille capitale de la mode responsable ? Face aux désastres environnementaux et sociétaux que représentent l’industrie textile et la fast fashion, la cité phocéenne a développé un véritable écosystème de créateurs et commerçants engagés dans une démarche durable.

Dans ce contexte, les boutiques de mode d’occasion ont poussé comme des champignons en quelques années. La ville compte désormais une cinquantaine de friperies ou dépôts-ventes.

Du chic, du kitsch, du cheap, du vintage ou du moderne… Que vous soyez à la recherche de vêtements vintage, d’articles de luxe de seconde main ou d’accessoires upcyclés, Marseille a de quoi satisfaire toutes les envies.

Pour vous y retrouver, Made in Marseille vous propose une carte interactive afin de dénicher les adresses près de chez vous. La rédaction vous propose également une sélection, non exhaustive, pour découvrir les points de vente de mode d’occasion de Marseille qui ont attiré notre attention.

Merguez Fripe, original et accessible

Un nom décalé pour une friperie qui mise sur des prix ultra-abordables. Jeans vintage, accessoires stylés et créations originales : la boutique propose même pour les fans des T-shirts ‘I love Merguez’. Avec des prix allant de 2 à 20€, Merguez Fripe est l’endroit idéal pour se composer un look unique sans exploser son budget.

Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h.

8 Rue Pastoret, 13006 Marseille

 

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Mélanine Vintage, du rétro à gogo

Cette friperie marseillaise met à l’honneur la mode des années 80, 90 et 2000 avec une sélection pointue de vêtements colorés, pièces uniques et certains articles de luxe rares. Avec de nouveaux arrivages chaque semaine, Mélanine Vintage veut attirer les accros du shopping.

Ouvert le lundi de 14h à 19h, du mardi au jeudi de 11h à 13h et de 14h à 19h et du vendredi au samedi de 11h à 19h.

16 Rue Pastoret, 13006 Marseille

Bowie (ex-Seconde Vie), shopping pop’

Dans une boutique fraîchement rénovée, Bowie vous plonge dans une ambiance pop avec une sélection de pièces rétro. Une gamme d’articles à petits prix, entre 5 et 25 €, est également disponible. En plus des vêtements, on y trouve des créations upcyclées et des accessoires signés par des designers locaux.

Ouvert le lundi de 14h30 à 19h, du mardi au samedi de 10h30 à 14h et de 15h à 19h,.

3 Rue Francis Davso, 13001 Marseille

 

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Santa Marius, la valeur sûre de la seconde main

Nichée dans une cour sur les hauteurs du 7e arrondissement, au croisement Endoume-Bompart, cette boutique intimiste fonctionne en dépôt-vente. Depuis maintenant sept ans, avec une sélection toujours pointue, Santa Marius s’est imposé comme une valeur sûre de la seconde main à Marseille, allant des créateurs à la mode plus accessible. Céramique, vaisselle, maroquinerie… On y déniche aussi des accessoires et objets de créatrices locales.

Ouvert du mercredi au samedi de 10h à 14h et de 15h à 19h.

2 Rue Perlet, 13007 Marseille

KiloShop Marseille, emballé c’est pesé 

Le concept est simple : choisissez, pesez, et repartez avec vos trouvailles. Les prix varient en fonction du poids, de 20 € à 60 € le kilo. Situé en plein centre-ville dans la rue commerçante Saint-Ferréol, Kilo Shop Marseille s’étend sur 600 m², offrant un vaste choix de pièces vintage à chiner.

Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h.

38 Rue Saint-Ferréol, 13001 Marseille

Fan2, l’antre des années 2000

Avis aux nostalgiques des années 2000, Fan2 est la friperie idéale pour retrouver les looks flashy et audacieux de cette époque. Mur léopard, accessoires kitsch et strass sont au rendez-vous. On y déniche des pièces authentiques à prix raisonnables, avec un bac à 2 €, des offres occasionnelles comme 1 article acheté = 1 offert, et un programme de fidélité pour encore plus de réductions.

Ouvert tous les jours de 11h à 19h.

12 Rue Bussy l’Indien, 13006 Marseille

LaFripe2Mars, le sport vintage à l’honneur

Spécialisée dans les vêtements de sport vintage, LaFripe2Mars ravira les fans de football et de l’OM avec ses maillots et écharpes rétro. On y trouve aussi des pièces de luxe et des créations originales, comme des bijoux faits à partir de pin’s de l’OM. Avec un réassort constant, chacun peut y dénicher son maillot idéal.

Ouvert du mardi au vendredi de 13h à 19h et le samedi de 11h à 19h.

1 Rue Pastoret, 13006 Marseille

Scratch, de la création à l’occasion

Fusion entre une friperie et un atelier de création, Scratch propose des vêtements vintages et des pièces confectionnées sur place. L’adresse parfaite pour dénicher des articles uniques et sur-mesure, avec des prix raisonnables allant de 20€ à 50€.

Ouvert du mardi au samedi de 11h30 à 19h30.

41 Rue Saint-Pierre, 13005 Marseille

Lovely Vintage Club, l’expérience shopping

Une adresse ultra-girly inspirée de Sex and the City. Entre pièces de luxe, ambiance chic et nail art sur rendez-vous, c’est l’endroit idéal pour un shopping entre copines. Et pour une expérience encore plus exclusive, Lovely Vintage Club propose un showroom privatisable avec maquilleuse, photographe, prosecco et -20 % en boutique.

Ouvert du mardi au jeudi de 13h à 19h et du vendredi au samedi de 11h30 à 19h.

2 Rue Marengo, 13006 Marseille

Bonjour Jeannot 

Un mix parfait entre friperie vintage et concept store. On y trouve des vêtements, de la déco et des accessoires upcyclés à petits prix, avec encore plus de bonnes affaires pendant les braderies et les soldes. L’univers est résolument féminin, inspiré des années 80 à 2000. Et impossible de ne pas craquer pour la mascotte de Bonjour Jeannot : le chien de la gérante.

Ouvert du lundi au mercredi et du vendredi au samedi de 12h à 19h.

34 Rue des Trois Rois, 13006 Marseille

Humana, le géant de l’occasion

C’est le géant de la mode circulaire à but social. La chaine de magasins de vêtements d’occasion Humana, pour hommes, femmes et enfants, a déjà ouvert 5 boutiques à Marseille. Elle propose une large sélection à des prix imbattables. En plus de son engagement écologique, cette friperie soutient des programmes de coopération internationale. Vous y trouverez des vêtements de qualité à prix doux, de 2€ à 20€, répartis sur plusieurs adresses à Marseille.

Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 19h30. Fermé le dimanche.

  • 105 Rue de Lodi, 13006 Marseille
  • 6 Boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille
  • 20 Rue de Colbert, 13001 Marseille
  • 42 Cours Julien, 13006 Marseille
  • 164 Rue de Rome, 13001 Marseille

Coco vintage, dénicheur de perles rares

Coco Vintage se distingue par sa sélection pointue de pièces chinées dans des brocantes, associations et chez des particuliers. Idéale pour les amateurs de mode des années 80, 90 et 2000 qui n’ont pas le temps de chiner eux-mêmes, la boutique déniche des pièces uniques pour vous.

Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 14h30 et de 15h30 à 19h.

13 Rue des trois Mages, 13006 Marseille

 

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Digger Club Vintage, la chasse aux trésors

Dans un décor pop et coloré, Digger Club Vintage propose une sélection de vêtements soigneusement chinés en Provence. On y trouve aussi des accessoires tendance et une belle collection de bijoux upcyclés. Les prix commencent à 20 €.

Ouvert du mardi au vendredi de 11h à 13h30 et de 14h30 à 19h et le samedi de 11h à 19h.

39 Rue de Lodi, 13006 Marseille

 

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Maison Mère, le streetwear et sportwear vintage

Maison Mère est l’adresse incontournable pour les fans streetwear et sportwear vintage, notamment ceux qui cherchent de maillots rares et historiques de l’OM. On y trouve une large collection de T-shirts à l’effigie des icônes des années 90, des sneakers vintages indémodables, ainsi que leurs propres créations, dont des T-shirts hommage à Marseille et un bomber exclusif. La boutique propose aussi des pièces upcyclées, comme des vestes en jean en patchwork.

Ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h.

5 Rue du Chevalier Roze, 13002 Marseille

 

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La Ville de Marseille a effectué des travaux de rénovation courante dans une centaine d’écoles vieillissantes durant les vacances de printemps, pour deux millions d’euros.

Certes, il y a déjà eu quelques inaugurations en grande pompe de groupes scolaires neufs, dans le cadre du premier volet du Plan de rénovation et de reconstruction de 188 écoles pour 1,5 milliard d’euros, accompagné par l’État.

Mais quand une école vieillissante se trouve à côté d’une future école neuve, cela peut susciter « des jalousies et des inquiétudes », note Pierre-Marie Ganozzi, adjoint au maire en charge du plan. Comme au pied de la cité du Mail (14e), avec le groupe scolaire Émile Vayssière et son bâtiment neuf à côté d’un autre, datant des années 1960.

C’est ici que la Ville a donc convié la presse, ce vendredi 18 avril, pour convaincre qu’elle pense aussi aux élèves, enseignants et personnels qui continueront d’occuper l’ancien établissement. « Nous avons profité des vacances pour réaliser un chantier de rénovation pour 190 000 euros. Il se poursuivra cet été », précise Pierre-Marie Ganozzi.

Deux millions d’euros pour rénover une centaine d’écoles au printemps

Au programme : la reprise de l’étanchéité alors que le bâtiment subissait des infiltrations, le rafraichissement des salles de classe et de la cantine (peinture et éclairage), des travaux « sur la structure métallique, notamment contre la rouille ». Ou encore des chaudières plus performantes, de nouveaux espaces de jeux dans la cour de récréation, et un nouveau portail automatique.

Au total, l’élu indique que la Ville a investi « deux millions d’euros durant les vacances de printemps pour les travaux de rénovation courante d’une centaine d’écoles ».

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