La Coque, à la fois showroom pour les start-up et espace événementiel dédié aux acteurs de l’industrie numérique, va ouvrir en plein cœur d’Euroméditerranée. Le but ? Conforter la place de la région PACA en tant qu’épicentre en matière de R&D, de développement d’applications et d’industrialisation.
Un aperçu de ce que sera La Coque a été présenté par Euroméditerranée jeudi 26 janvier dernier au Dock des Suds. Un showroom regroupant une vingtaine de startups labellisées French Tech a ainsi permis aux jeunes pousses locales, dont neuf ont participé au début du mois au CES de Las Vegas, le plus grand salon de technologie au monde, d’exposer leurs technologies le temps d’une « soirée de l’innovation ».
Parmi elles, Fenotek et son majordome connecté et iProtego avec sa plateforme dédiée à la protection de l’identité numérique, deux startups que l’on vous avait déjà présentées avant leur participation au CES. À leurs côtés, se trouvait également le drone oiseau de Bionic Bird, la plateforme de commande de repas Deliveroo ou encore celle de coaching sportif multi-disciplines de Wineven.
Ce concept d’exposition éphémère de technologies que l’on retrouvera aux pieds d’un bâtiment sur la place Henri Verneuil (2e) tout à côté des Docks, devrait ouvrir en septembre 2017.
Mettre en avant les technologies du territoire
Proposer un showroom du numérique à l’instar de celui de la soirée de l’innovation, tel est le principe de La Coque. À l’intérieur du bâtiment, on retrouvera ainsi un espace de démonstration et d’usage des objets connectés à destination des professionnels. Le but est simple : montrer que les objets connectés qui ciblent le marché grand public peuvent aussi avoir des fonctionnalités dédiées et personnalisées dans des domaines comme l’industrie, la santé, l’aéronautique ou encore l’écologie.
Un tel espace appelé « Connectwave » existe déjà à Rousset (13). Il se compose d’une dizaine de totems où sont exposés les objets connectés de startups ou d’entreprises locales. Les visiteurs, généralement des entrepreneurs, des entreprises qui ont besoin d’un accompagnement numérique ou des institutions qui organisent des événements pour présenter les technologies du territoire, peuvent ainsi essayer les innovations en temps réel. « Il suffit ensuite de changer l’habillage du totem par celui d’une autre start-up ou entreprise pour changer d’objet connecté. Cela permet de tourner souvent et de faire plus de démonstrations », explique Nicolas de Guillebon, expert Connectwave au sein du Centre National de Référence RFID, à l’origine de l’espace de démonstrations.
L’espace de démonstration de la Coque sera un peu plus grand que celui de Rousset avec entre 15 et 20 démonstrations possibles en simultanée. Sa future localisation, en plein cœur d’Euroméditerranée et donc à Marseille, lui permettra d’être plus visible que son homologue et d’avoir aussi plus de visites. Il sera doté de totems interactifs qui permettront aux visiteurs de, par exemple, faire remonter leur avis sur la technologie présentée et de demander un contact ou de la documentation pour les professionnels intéressés. Toutefois, l’espace de Rousset, inauguré en 2009 et qui attire tout de même plusieurs dizaines de visiteurs par semaine d’après Nicolas de Guillebon, restera ouvert.
Un projet de l’ordre de 2 millions d’euros
En plus de l’espace de démonstrations, la Coque comptera également plusieurs autres espaces pour accueillir différents événements axés sur l’industrie numérique comme des colloques, des séminaires, des formations ou encore des débats.
Le coût total de la Coque s’élève à environ 2 millions d’euros financés par Euroméditerranée et l’État, pour le moment via une enveloppe de 190 000€ dans le cadre du programme investissement d’avenir. À termes, des sponsors privés devraient également participer financièrement pour assurer l’investissement et le fonctionnement du lieu.
#AMFT Retour en vidéo sur la soirée de l’innovation organisée par l’Euroméditerranée qui s’est tenue jeudi dernier à Marseille 😉🎬 pic.twitter.com/njdZwjSmBu
— AixMrsFrenchTech (@AMFrenchTech) 1 février 2017
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Par Agathe Perrier