Le MuCEM (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) vient de lancer sa nouvelle exposition temporaire: Made In Algéria, visible jusqu’au 2 mai 2016. Il s’agit de la première exposition d’envergure consacrée à la représentation d’un territoire, l’Algérie. Made in Algeria montre comment l’invention cartographique a accompagné la conquête de l’Algérie et sa description.

L’exposition Made in Algeria, généalogie d’un territoire est le fruit d’une étroite collaboration entre l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), la Bibliothèque nationale de France (BnF) et le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem). Made in Algeria montre comment l’invention cartographique a accompagné la conquête de l’Algérie et sa description.

MuCEM, [Made in Algeria] Le MuCEM dévoile son expo pour comprendre l’Algérie, Made in Marseille

Reportage photo de l’inauguration de l’exposition

Le parcours de l’exposition se décline en quatre temps :

– Vue de loin – Un territoire vu du large avant 1830

– Tracer le territoire – De la conquête à la colonisation – Après 1830

– Capter l’Algérie – De l’excès de l’imagerie à la fin de l’Algérie Française

– Au plus près –  Aperçus de l’Algérie après 1962

Des oeuvres, des cartes, des dessins, des films, …

L’exposition réunit un ensemble de cartes, dessins, peintures, photographies, films et documents historiques ainsi que des œuvres d’artistes contemporains qui ont arpenté le territoire algérien. Près de 200 pièces sont présentées provenant des plus grands musées français et étrangers, ainsi que des créations contemporaines inédites…

Un ensemble de cartes originales, d’une qualité esthétique rare, est pour la première fois montré au public. L’exposition est dédiée à la cartographie et à son développement dont la conquête et l’expansion française en Algérie ont été le moteur. Au-delà de l’intérêt topographique et de la beauté esthétique des cartes présentées dans l’exposition, la nécessité de rendre compte de la généalogie de cette aventure et de la subjectivité politique qui s’y est inscrite s’imposait.

L’exposition permet de comprendre les raisons qui ont engendrées la guerre d’Algérie

La guerre d’Algérie n’est pas le sujet de l’exposition. C’est ce qui s’est passé en amont de cette guerre qui est présenté. Made in Algeria, généalogie d’un territoire veut rendre compte, par les images, la cartographie et les relevés de terrain, de ce long et singulier processus qu’a été, à dire vrai, l’impossible conquête de l’Algérie. Les conflits même résiduels n’y ont jamais cessé durant toute la période de la colonisation.

Qui a travaillé sur cette exposition ?

La scénographie. Cécile Degos est scénographe et muséographe. Diplômée de la section Scénographie de l’École nationale des arts décoratifs de Paris (ENSAD) en 1997, puis collaboratrice de Richard Peduzzi avec qui elle a notamment travaillé au Festival de Salzbourg, Théâtre du Châtelet, Guggenheim Museum New York, Grand Palais.

Commissariat de l’exposition.

Écrivain, historienne d’art de formation, Zahia Rahmani est responsable à l’Institut national d’histoire de l’art, depuis sa création en 2004, du premier domaine de recherche sur l’art et la mondialisation.

Jean-Yves Sarazin, archiviste-paléographe, conservateur général des bibliothèques, dirige depuis 2010 le département des Cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France.


INFORMATIONS PRATIQUES

Made in Algeria – Du 20 janvier 2016 au 2 mai 2016

Ouvert tous les jours sauf le mardi
Horaires d’hiver : 11h-18h (1er novembre – 30 avril)

Dernière entrée 45 min avant la fermeture du site
Evacuation des salles 30 min avant la fermeture du site

Tarif plein 9.5 € | Tarif réduit 5 €
Valable dans tous les espaces d’expos du J4 et du fort St Jean

DURÉE : 1h

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