La Ville de Marseille lance un nouvel appel à manifestation d’intérêt concernant l’installation de commerces ambulants de restauration rapide. À compter de la mi-août et ce durant un an, les food-trucks pourront s’installer sur 10 sites de différents arrondissements.
Chichis, panisses, hot-dogs, burgers, frites, tacos… À Marseille, déjà quelques food-trucks proposent leurs spécialités, qu’elles soient locales ou exotiques, pour nourrir sur le pouce les chalands au détour d’une ruelle.
Et pour développer l’offre, la Ville de Marseille lance un tout nouvel appel à manifestation d’intérêt, relatif à l’installation de commerces ambulants de restauration rapide dans divers sites.
14 food-trucks sur 10 sites marseillais
En tout, 14 food-trucks prendront place sur 10 sites marseillais : le cours Joseph Thierry (1er), la place du Général De Gaulle (1er), la place Jules Guesde (2e), la place Sébastopol (4e), la place Edmond Audran (4e), la place Pol Lapeyre (5e), le 42 avenue du Prado (6e), la place Joseph Vidal (8e), le parvis du collège Ruissatel (11e), le 40 rue Augustin Roux (15e) et le 20 route du Rove (16e).
Roland Cazzola, conseiller municipal délégué à l’espace public en charge du dossier, voit en ces installations un moyen de développer l’offre de restauration au profit des Marseillais et des touristes. « Pour avoir un petit peu navigué, j’ai constaté que de plus en plus de villes connaissaient un attrait grandissant pour les food-trucks. J’y vois pour ma part un moyen de dynamiser les secteurs ».
Renforcer l’offre sur le secteur
Le projet intervient seulement quelques mois après les rebondissements autour de Michel, le food-truck du chef triplement étoilé Alexandre Mazzia. Celui-ci avait dû fermer ses portes pour faute d’accord d’emplacement avec la Mairie, avant de s’installer définitivement à l’angle de la rue Pardis-Prado Plage.
« Quand nous sommes arrivés, nous ne voulions pas créer de concurrence entre les restaurants et les food-trucks, poursuit Roland Cazzola. Mais en nous penchant sur le sujet et en discutant avec les professionnels du secteur, nous nous sommes rendus compte que ce n’est pas parce qu’on va avoir envie d’un bon sandwich à un moment donné que le repas suivant ne se déroulera pas dans un restaurant. Il n’existe pas d’antagonisme, au contraire, il s’agit de multiplier des offres locales de qualité ».
Des services de qualité, originaux et respectueux de l’environnement
Cette nouvelle proposition ouverte sur les métiers de bouche coïncide avec le retour de l’Été marseillais, programme de festivités organisé par la Mairie pour proposer des activités plurielles en centre-ville jusqu’à la fin août. Les manifestants retenus dans le cadre de cet appel devraient pouvoir s’installer « à la mi-août, le temps d’étudier les dossiers, de faire les arrêtés… », souligne le conseiller municipal.
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Les projets de vente mobile proposés devront quant à eux répondre à des besoins en matière de snacking salé, sucré et boissons non-alcoolisées, ainsi qu’à un certain nombre de critères. Ceux-ci concernent, entre autres, la qualité, diversité et originalité des produits, la conformité de l’installation ou encore les mesures éco-responsables qui seront pratiquées.
« Nous serons particulièrement à cheval sur les critères de respect de l’environnement et de la gestion des déchets. Nous attendons que des mesures soient prises concernant les poubelles pour le tri, la récupération des déchets… C’est dans l’ère du temps, et on ne veut pas passer à côté de ça ».
Les autorisations d’emplacement et d’activités seront délivrées pour une durée d’un an. Une phase-test pour la Ville de Marseille qui prévoit, si le succès est là, de pérenniser le concept en permettant à davantage de food-trucks d’essaimer dans tous les arrondissements.
Participer à l’appel à manifestation d’intérêt. Les manifestants ont jusqu’au 19 juillet 2021, 16h, pour déposer leur dossier.