Après Les Cagole Nomade Party dans toute la France, place à l’élection de Miss Cagole, ce 9 décembre, à l’Espace Julien. Tout le monde peut monter sur scène et faire le show.
« À Marseille, il y a mieux que Miss France. Il y a Miss Cagole Nomade », se plait à dire Lisa Billiard, fondatrice de la marque de vêtements éco-féministe Cagole Nomade. Il y a deux ans, elle décide de remettre au goût du jour l’élection de Miss Cagole (Nomade) à Marseille. Ce rendez-vous ouvert à tous, devenu incontournable, aura lieu ce samedi 9 décembre à l’Espace Julien.
Comme les deux premières éditions, la scène est à vous pour détrôner Julia, qui a remporté le titre de Miss Cagole Nomade 2023. Ouverture des portes à 20h, pour un début du show à 20h30 !
Au programme, défilé, lipsync et performances libres, pour terminer par l’épreuve du discours pour les candidat(e)s qui seront sur le podium. « Les valeurs de la soirée restent naturellement les mêmes : bienveillance, tolérance, second degré et authenticité », ajoute Lisa. La soirée sera suivie d’un DJ set avec DJ Verveine, jusqu’à 2h du matin.
« Révéler les cagoles qui dorment en nous »
Cette soirée festive vient conclure une année riche en événements. Fort du succès du premier festival Cagole Nomade Summer Party, en juin dernier au théâtre Sylvain, Lisa Billiard a décidé d’arpenter les routes de France pour « insuffler la vibe « cagole » dans d’autres villes et jusqu’en Suisse ! » s’enthousiasme la cagole en cheffe.
Depuis deux ans, Lisa Billiard s’est tournée vers l’événementiel avec l’élection de Miss Cagole Nomade et le lancement des Cagole Nomade Party, des soirées marseillaises LGBTQIA+ friendly et des espaces safe d’expression, « où tout le monde a le droit de monter sur scène, de s’habiller comme il le souhaite et de lâcher prise »
Le but ? « Révéler les cagoles qui dorment en chacune et chacun de nous, et de permettre à toutes et tous de monter sur scène et de réaliser un rêve. Même si tu es amateur, ce qui compte pour nous est que tu oses et que tu prennes l’espace et la lumière avec nous. Chaque soirée est unique et est inspirée du public et de son énergie », ajoute la jeune entrepreneuse.
Prendre sa place et briller
C’est dans cette optique qu’elle a imaginé une tournée qui s’est achevée en octobre : « L’idée que personne ne nous attendait et qu’on était des inconnus nous a fait beaucoup rire », explique la jeune femme, également portée par « l’envie de se challenger et de faire vivre le côté « Nomade » de notre nom « Cagole Nomade ».
C’est en Van que la fine équipe a pris la route direction Montpellier début septembre pour la première date de cette tournée cagolesque, puis Toulouse, Bordeaux, Nantes, Roubaix, Paris, Strasbourg, Lausanne, Lyon et Grenoble, avant de revenir à Marseille le 7 octobre pour une soirée d’exception, à l’Espace Julien.
Beaucoup de performeuses et performers locaux impatients de venir faire le show ont pris part à l’aventure : drag queen, arts du cirque, pole dance… La marque marseillaise s’est alliée avec des DJ queer locaux pour animer les soirées qui s’articulent toujours entre des moments de djset, spectacles préparés par l’équipe organisatrice et performances des participants, sans oublier les passages libres du public sur scène.
« Notre leitmotiv, c’est toujours de faire monter le plus de gens possible sur scène pour performer librement et pourquoi pas, révéler des stars. Tout est possible. Il n’y a aucune limite, à part peut-être celle d’être prêt.e à prendre sa place et à briller », sourit Lisa. Ça a été une belle expérience ».
Lé-gen-daire !
Un saut dans l’inconnue pour la Marseillaise qui ne savait pas non plus à quoi s’attendre avec ce terme de “cagole”, souvent décrié. « Il est de mieux en mieux perçu, car les gens comprennent de mieux en mieux l’idée de retourner un terme qui est souvent stigmatisant pour en faire une force. Nous n’avons reçu aucune remarque à ce sujet » ajoute la cheffe d’entreprise, grande fan de DragRace France.
Une émission qui fait écho à ce qu’elle entend défendre également. « Je trouve qu’il y a beaucoup de similitudes dans l’idée de prendre sa place, de ne plus se refréner, de partir à la quête de soi artistiquement, en s’exprimant pour se libérer des maux de notre société. C’est ce que nous essayons de faire également, mais sans se limiter au drag show. On ouvre toutes les portes d’expression. Drag Race fait énormément de bien en tout cas à la France. On est des fans de la première heure », conclut Lisa qui espère que ce 9 décembre, tout le monde vivra une soirée « lé-gen-daire ».
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