Le premier cinéma karaoké de France débarque à Marseille au printemps

Après deux premières soirées, L’Ecran Pop revient à Marseille avec Bohemian Rapsody et Grease. Ce concept de cinéma karaoké unique en France réveille la star qui est en vous ! Rencontre avec sa créatrice.

Vous rêvez de vous déhancher sur Mamma Mia!, donner de la voix sur les plus gros tubes de Queen ou simplement regarder la comédie musicale culte West Side Story… le cinéma karaoké de L’Ecran Pop est fait pour vous. « Ce concept entre le cinéma, le karaoké et le spectacle plonge le spectateur dans l’univers du film » explique Natacha Campana, la fondatrice du projet. « Le but, c’est de faire plaisir et de se faire plaisir ».

Depuis son lancement en 2017, l’Ecran pop séduit les foules à travers différentes villes de France. Plus de 50 000 participants ont déjà assisté à ces séances originales à Paris, Lyon, Marseille, Nice, mais aussi Nantes, Caen et Toulouse. « L’Ecran pop rassemble entre 4 500 et 5 000 personnes tous les mois », poursuit Natasha, qui a voulu que cette proposition soit fédératrice, participative et immersive.

« The show must go on » au printemps

L’Ecran Pop permet d’assister à une séance de cinéma avec un pré-show, « permettant de se mettre dans l’ambiance ». Au programme : quizz, concours de costumes et de danse. Puis visionnage du film au rythme des musiques et chorégraphies. L’expérience vécue au sein des salles obscures est ainsi totalement transformée et revisitée. « Les spectateurs ressortent toujours des séances ravis et bluffés » raconte Natasha. « C’est un véritable moment hors du temps. Ils apprécient le fait de pouvoir rigoler, chanter, danser, s’amuser et tout oublier le temps d’une soirée ».

Actuellement, ce concept se décline autour de cinq films emblématiques : Mamma Mia!, Grease, Bohemian Rahpsody, Dirty Dancing et West Side Story. Pour ses grandes premières à Marseille, les deux séances Dirty Dancing le 26 janvier et Mamma Mia! le 3 février, ont rassemblé au total plus de 200 personnes.

Au printemps, « the show must go on » au cinéma Pathé La Joliette avec Bohemian Rapsody et Grease fera résonner la salle au son de « You’re The One That I Want ». Pour les spectateurs, c’est « la promesse de passer une superbe soirée entre amis, en famille, ou même seul ». 

Mamma Mia! et la naissance de l’Ecran Pop en France

Si aujourd’hui L’Ecran Pop rencontre le succès, le parcours n’a pas toujours été simple et reste encore parfois semé d’embûches. Car L’Ecran Pop, c’est aussi l’histoire d’une jeune femme qui s’est accrochée à ses rêves, quand personne d’autre n’y croyait.

Née à Genève, Natacha Campana passe son enfance en Haute-Savoie puis emménage à Paris pour suivre des études de communication. Elle débute une carrière au sein d’une agence de communication puis décide de suivre son « ambition et ses passions profondes » : entreprendre un projet qui mêle divertissement, cinéma et comédie musicale. Natacha souhaitait créer « une bulle de bonne humeur qui permette de lâcher prise, de réunir les gens et de créer du lien social ».

C’est suite à un voyage en Angleterre qu’elle découvre le concept de cinéma karaoké, inconnu alors en France, et qu’elle décide de l’exporter. Nous sommes en 2017. « Le cinéma karaoké n’existait pas en France. Le plus dur fut de convaincre les distributeurs de me faire confiance et que c’était un bon projet » raconte-t-elle, se souvenant de son parcours du combattant. « C’était parfois dur de ne pas baisser les bras ». Durant neuf mois, la jeune femme n’essuie que des refus avant d’arriver à décrocher les droits pour un premier film : Mamma Mia. « Aujourd’hui, c’est moins compliqué… mais pas simple pour autant, car il faut convaincre le distributeur du film mais aussi les éditeurs pour les paroles, et ça fait parfois beaucoup de monde ! ».

Son concept existe aussi sous forme de cinéma plein-air. Il est également possible de privatiser une salle de cinéma pour une séance en petit comité à l’occasion d’un anniversaire, d’un enterrement de vie de jeune fille ou tout autre évènement privé. Natacha souhaite désormais continuer de « faire vivre l’Ecran Pop notamment dans d’autres villes, avec un répertoire de films encore plus fourni ».