Sur France Info ce matin, le président de la région Sud a évoqué l’expérimentation de la reconnaissance automatique faciale par biométrie prévue à l’entrée d’un lycée de Marseille, et la situation dans la cité phocéenne, à six mois des élections municipales.
Invité de France Info ce matin, le président (LR) de la région Sud, Renaud Muselier s’est exprimé à propos des élections municipales à Marseille. Il a réaffirmé ne pas être candidat : « je ne suis pas pour tout avoir, ou tout vouloir, et en tant que président de région, j’ai le sentiment de mieux aider les habitants, et je peux aider encore plus ma ville de Marseille ».
Sur le bilan de Jean-Claude Gaudin, il persiste et signe, soulignant que le maire (LR) a « fait deux mandats de trop (les deux premiers Renaud Muselier était son premier adjoint) : nous avons perdu la communauté urbaine avec pertes et fracas, une trahison politique qui a conduit à une forme de cohabitation avec des forces amoindries donc contraints à de l’immobilisme, dans un moment où il fallait être sur les projets, avancer… ».
« Un héritage qui ne fonctionne pas »
À six mois de l’échéance, il a réitéré son inquiétude sur le manque de candidats officiellement investis. Seul Stéphane Ravier a le soutien de son parti le Rassemblement national. Renaud Muselier estime d’ailleurs que le RN n’est pas en mesure de gagner la ville, « mais on peut très bien avoir 3-3-2 / 3-2-3 (la répartition éventuelle des arrondissements) », analyse celui qui ne veut « ni système », c’est-à-dire, « continuer dans un héritage qui ne fonctionne pas, ni extrême ».
Il espère que les deux candidats déclarés à droite, Martine Vassal et Bruno Gilles « trouvent une solution », précisant au passage que la présidente de Département, « ne peut pas vouloir la Ville et la Métropole en même temps… ». Un soutien à peine voilé à son ami sénateur.
Plus qu’une alliance entre la droite et la gauche ou la droite et LREM, le président de la région Sud, qui souhaite un renouveau, prône « une organisation politique » différente « pas forcément un front républicain, mais plutôt un front marseillo-compatible ».
À lire aussi