Le Fonds Épicurien de Provence réunit des donateurs pour aider financièrement les initiatives d’agriculture urbaine et responsable à Marseille et dans la région. 500 000 € ont été distribués à une soixantaine de projets.

Terre de Mars, les Champignons de Marseille, le Talus, la ferme de la Tour des Pins, les initiatives d’agriculture urbaine se multiplient à Marseille et dans la région ces dernières années. Éco-responsable, raisonné, biologique ou encore en circuit-court, ce mouvement tente de donner du sens à des initiatives entrepreneuriales ou associatives en améliorant l’alimentation de tous.

Cependant, le parcours est difficile pour ces nouveaux agriculteurs, dont le modèle économique est encore à affiner. Pour leur donner un coup de pouce, le Fonds épicurien de Provence lève des fonds qu’il redistribue sous forme de don ou de prêt d’honneur, sans prise de part. Une soixantaine de projets ont ainsi été soutenus dans toute la région, dont une partie à Marseille.

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Terre de Mars : de l’agriculture urbaine dans les quartiers Nord de Marseille

500 000 € de dons

Du champ à l’assiette, ces dons (défiscalisés) ont pour but « de faciliter l’accès à une meilleure alimentation, faire connaître les modes de production respectueux de la biodiversité et des écosystèmes et valoriser les produits sains et bons ainsi que les métiers et les savoir-faire qui y contribuent », explique le président-fondateur du Fonds Épicurien, Thomas de Williencourt.

Depuis 2014, il a réuni une communauté d’une cinquantaine d’entrepreneurs marseillais, et levé plus de 500 000 €. Une somme redistribuée à une soixantaine de projets dans la région Sud, et plus particulièrement à Marseille.

« Le don, c’est moderne », pour Thomas de Williencourt, « et l’écosystème des entrepreneurs marseillais croient en ça pour faire changer les choses, en particulier sur la question de la malbouffe. Mais ils font aussi profiter d’un réseau très important pour la visibilité et le développement de ces projets ». 

Les 5 000 euros que perçoivent en moyenne les associations ou entreprises agricoles sont souvent un coup de pouce bienvenu dans cette nouvelle économie que les investisseurs publics ou privés hésitent à financer. C’est ce que nous confiait Pablo, agriculteur urbain des quartiers nord dans un article consacré à Terre de Mars : « On n’a reçu aucune subvention des collectivités, juste 5 000 euros du Fonds épicurien de Provence au lancement ».


Cliquez pour découvrir ces agriculteurs d’un genre nouveau qui s’emparent de Marseille : 

Un commentaire

  1. J’aimerai faire connaître les jardins partagés situés à Terre Nouvelle, 68 chemin des Baumillons, 13015 ainsi que les Jardins de Kalliste qui sont situés au pied des cités. Les habitants sont ravis de voir ce projet aboutir. Ils ont leur petite parcelle à cultiver et cela crée des liens dans un environnement où tout est à l’abandon des services publics.

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