Les organisateurs des JO 2024 et du Test Event, grande répétition qui se déroulera cet été, précisent les restrictions dans la rade de Marseille durant les épreuves de voile.
Le « Test Event ». C’est la grande répétition avant les Jeux olympiques 2024 à Marseille, dont la rade accueillera la totalité des épreuves de voile. Mais dès cet été, la marina olympique toujours en construction accueillera 8 jours de compétition internationale, du 9 au 16 juillet 2023.
L’événement réunira plus de 50 nations et 350 athlètes autour de 146 courses sur 10 disciplines. Une copie quasi conforme des JO à venir, « pour tester tout ce qui est sportif, médical et technique », explique Cédric Dufoix, à la direction des épreuves des JO dans le Sud de la France.
Toutefois, « il n’y aura pas de dispositif d’accueil du public » pour ce test grandeur nature. Il faudra se percher sur la Corniche ou sur les plages du Prado pour apprécier le spectacle. En 2024, de véritables gradins doivent prendre place sur la plage du Petit Roucas, du côté de la Cabane des amis.
Le plan d’eau réservé aux épreuves
Le « field of play », le terrain de jeu où se dérouleront les courses doit être le même pour le Test Event et les JO. La zone prend une grande partie de la rade Sud de Marseille avec quatre « ronds de course » principaux. « Cela va impacter le fonctionnement de la rade durant les épreuves », admet Thierry De la Burgade, commissaire général de la Préfecture maritime de la Méditerranée.
Ce large périmètre de navigation entre le Frioul et les plages du Prado sera interdit aux embarcations du 7 au 16 juillet 2023, de 8 h à 20 h. Ainsi, la navette maritime entre le Vieux-Port et la Pointe-Rouge « sera suspendue » pour cette période de neuf jours. Un petit chenal permettra toutefois aux bateaux du port de la Pointe-Rouge « de rejoindre le large », poursuit l’adjoint au préfet.
La majorité des plages doivent rester accessibles aux baigneurs
L’accès aux plages sera également impacté durant les épreuves. Pour permettre aux athlètes de Kite Foil et IQ Foil (planche à voile avec Foil) de se mettre à l’eau, « on utilisera la plage du Petit Roucas et la moitié de la plage Prado Nord », précise le directeur des épreuves, Cédric Dufoix.
Pour le reste, toutes les plages plus au Sud doivent rester accessibles aux bronzeurs comme aux baigneurs, assurent les organisateurs. Ils devront toutefois rester dans les « zones réservées uniquement à la baignade (ZRUB) ». Il s’agit des périmètres de baignade habituels, surveillés et délimités par des bouées.
Mais ils ne pourront pas aller au-delà, dans la bande des 300 mètres, au grand dam des Nageurs du Prado, collectif de baigneurs qui ont l’habitude de s’aventurer plus au large. Ils préfèreraient « des jeux non punitifs pour la population ».
Le comité d’organisation estime cependant avoir fait le maximum pour limiter l’impact des épreuves. « Nous avons innové et fait le choix de ne pas tout interdire dans la rade, contrairement aux Jeux olympiques précédents, à Tokyo ou Rio », estime Thierry De la Burgade.