Yves Moraine confirme faire « consensus » pour la présidence de la société locale d’aménagement de la Métropole. L’élection pour la succession de Lionel Royer-Perreaut doit se tenir « fin novembre ».

Le nom d’Yves Moraine circule déjà depuis quelques jours pour la présidence de la Soleam, société locale d’équipement et d’aménagement de l’aire métropolitaine. On peut l’entendre du côté des services de l’institution à la manœuvre sur les grands chantiers du territoire. Mais également du côté de la Métropole Aix-Marseille-Provence.

« Il y a un consensus sur mon nom », nous confirme aujourd’hui l’intéressé qui rappelle avoir présidé la Soleam « 18 mois, lors de sa création et jusqu’en 2014 ». Conseiller métropolitain délégué à la mise en œuvre du plan Marseille en grand, conseiller municipal et ancien maire des 6-8, et vice-président aux finances du Conseil départemental, il estime que ce poste « intéressant » serait « en continuité des fonctions techniques que j’exerce. Et je peux y consacrer du temps ».

Il prendrait ainsi la succession de Lionel Royer-Perreaut. Ce dernier a dû abandonner sa présidence, comme celle du bailleur social 13 Habitat, en devenant député de la 6e circonscription des Bouches-du-Rhône. Une élection pour laquelle il a fait scission avec la droite locale, en se présentant sous les couleurs du parti présidentiel, alors que Les Républicains avaient préféré investir Didier Réault.

Le conseil d’administration se réunira « fin novembre »

Yves Moraine, lui, est resté fidèle à Martine Vassal, présidente du Département et de la Métropole. Cette dernière est l’institution qui compte le plus de membres (10 sur 18), au sein du conseil d’administration de la Soleam, dont Yves Moraine lui-même. L’instance devrait se réunir « fin novembre », précise-t-il, pour élire le nouveau président.

Le conseil d’administration compte également des représentants des communes de La Ciotat, Aubagne, Roquefort-la-Bédoule, Marignane et Salon-de-Provence.

Mais également trois représentants de la Ville de Marseille, dans l’opposition au conseil métropolitain : l’adjointe à l’urbanisme Mathilde Chaboche, son homologue au logement et à la lutte contre l’habitat indigne Patrick Amico, et Éric Méry, conseiller municipal au Patrimoine.

« Des relations fluides avec le maire de Marseille »

Seul ce dernier a pu nous répondre avant la publication de cet article. « En tant qu’élu des 6-8, dont il a été le maire, j’espère qu’il nous aidera à redonner vie à la place Amiral-Muselier dans ce secteur ». Une place aménagée par la Soleam, rappelle-t-il, et dont l’état fait aujourd’hui débat.

Yves Moraine estime avoir « des relations fluides avec le maire de Marseille ». Notamment par son rôle de « facilitateur » dans les discussions sur le transfert de compétences entre la Métropole et la Ville. Il en veut pour preuve son « débat de haute tenue » avec Benoît Payan lors du dernier Conseil municipal.

Il entend poursuivre ce « dialogue constructif » avec la municipalité marseillaise. Des relations qui « doivent échapper aux « chicayas politiques » ». Expression popularisée à Marseille par Emmanuel Macron. « On ne partage pas la même politique, ni un certain nombre de postulats. Mais on partage la même volonté et responsabilité de faire avancer les projets ».

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