La société de biotechnologie marseillaise Proneem a mis au point un masque adapté à la pratique d’activités physiques modérées à très intenses. Elaboré avec le Comité National Olympique et Sportif Français, il sera utilisé par les athlètes membres de la délégation.
Le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et la société marseillaise de biotechnologie Proneem ont mis au point le masque sport Viral Stop Anti Covid-19, qui sera utilisé par les athlètes membres de la délégation.
« Depuis le début de la crise sanitaire en 2020, nous mettons notre savoir-faire et notre expertise au service de la recherche pour rendre les textiles virucides et anti Covid-19. Le masque chirurgical était une réponse rapide à un besoin urgent mais ce n’est pas un outil fait pour la pratique du sport. On y respire à des échanges de 100 litres par mètre carré par seconde, alors qu’un effort physique nécessite le double » nous explique Nathalie Hagege, fondatrice et dirigeante de Proneem.
C’est pourquoi la société a développé un masque de sport alliant confort et protection. « Ultra respirant et utra filtrant », il est conforme à la norme AFNOR SPEC MBS S70-001 ainsi qu’aux autorités de contrôle et laboratoires spécialisés.
Des masques élaborés avec des sportifs de haut niveau
Ainsi, le masque sport Viral Stop est fabriqué en France à base de textile double couche, avec une respirabilité trois fois supérieure aux masques chirurgicaux. Les premiers prototypes ont été testés par des sportifs de haut niveau comme Mehdi Baala (champion d’Europe d’athlétisme) et Christopher Patte (champion de France de pentathlon moderne) ou encore Kséniya Moustafaeva, championne de France de gymnastique rythmique.
« Nous leur avons demandé ce qu’ils attendaient d’un masque et l’une des choses les plus importantes est qu’il ne leur fasse pas perdre leur orientation 3D. Il faut donc qu’il soit léger et que les sportifs le remarquent à peine. Car si on réfléchit à la respiration et au port du masque, on ne réfléchit plus à la performance sportive », continue-t-elle.
Et parce qu’il arrive à un sportif de manipuler des équipements partagés comme des poids ou encore des ballons, Proneem a imprégné son modèle du traitement virucide, Viral Stop. « Durant la pratique d’un sport, on touche régulièrement son visage, que ce soit pour replacer son masque parce qu’il a glissé ou l’enlever afin de boire de l’eau. À ce moment-là, le traitement va détruire le virus et permettre à l’utilisateur de manipuler son masque en toute sécurité », précise Nathalie Hagege.
10% des ventes reversées à la Caisse de solidarité des sports
Déjà adoptés par le CNOSF pour l’équipement de ses athlètes, les masques sont capables de résister à 80 séances de sport et et 20 lavages à 60°C tout en gardant leurs propriétés virucides. Ils se portent en salle de sport comme en extérieur et sont conçus pour de nombreuses pratiques, allant de modérées à très intenses.
Et pour soutenir les structures sportives, Proneem compte reverser 10 centimes d’euros à la Caisse de solidarité des sports à chaque masque vendu. « Ces dernières ont été très fortement impactées par la crise et il était donc logique pour nous que 10% de nos ventes leurs reviennent », ajoute-t-elle.
Les masques Viral Stop Anti Covid-19 seront disponibles sur le site Viral Stop à partir du 15 mai 2021. Les salles de sports, clubs et fédérations en seront également prochainement équipés.
« Ils sont les premiers lieux à avoir été fermés par le gouvernement. Ils sont montrés du doigt comme étant des lieux de propagation car ce sont généralement des espaces assez clos dans lesquels on respire plus fort et où les microparticules peuvent être plus importantes. Avec ces masques, on souhaite aussi montrer que les établissements sportifs proposent le meilleur », conclut Nathalie Hagege.