La fondatrice de l’atelier de couture 13’Atipik (4e) lance sa première marque de vêtements, réalisés à partir de tenues de sport des années 90. Un retour dans le passé mettant en lumière la méthode de l’upcycling, une alternative éthique et responsable à la fast fashion.
Les années 90 n’ont jamais autant été au goût du jour. Sahouda Maallem, la fondatrice de l’atelier de couture et d’insertion 13’Atipik, dévoile sa nouvelle marque inspirée des « nineties » : « Capuche » propose des vêtements réalisés à partir de tenues de sport, selon la méthode de l’upcycling. Cette dernière consiste à créer à partir de vêtements ou tissus déjà existants.
« Une mode urbaine, confortable, impertinente, quelque chose qui me correspond », précise-t-elle. Le moyen également pour la créatrice de « réveiller les consciences autour de problématiques liées à la Fast Fashion et prouver qu’il existe d’autres solutions comme méthode de production ».
Cette Marseillaise d’adoption a ouvert son atelier d’upcycling en 2012 au pied de Notre-Dame de la Garde. Désormais basée dans le 4e arrondissement de Marseille, elle compte organiser une vente privée de sa nouvelle marque, fin mars, dans les locaux de l’atelier au 4 rue de la Visitation. L’occasion pour Sahouda de faire découvrir ses dernières créations et de « fêter le printemps », dans le respect des mesures sanitaires.
Partenariat avec la marque marseillaise Sessùn
En plus de son projet de marque « urban style« , Sahouda a réalisé, en partenariat avec la marque marseillaise Sessùn, des coussins confectionnés à partir de chutes de tissus. Velours aux tons chauds et denim indémodables s’entremêlent dans le but « d’optimiser de la matière qui, sans ça, deviendrait un déchet pour la terre » et de favoriser l’économie circulaire. Ils sont actuellement disponibles sur le site internet.
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