Pour la troisième fois cette année, la préfecture des Bouches-du-Rhône accorde un délais à l’usine d’alumines de Gardanne, Alteo, pour se mettre en conformité sur ses rejets dans les eaux du Parc national des Calanques. Elle a jusqu’au 30 août pour respecter les seuils autorisés sur deux paramètres : la demande biologique en oxygène (DBO5) et la demande chimique en oxygène (DCO).

Le 30 août 2020 : c’est le nouveau délai accordé par le préfet des Bouches-du-Rhône Pierre Dartout à l’usine d’alumines de Gardanne, Alteo, pour se mettre en conformité avec les normes environnementales. Une tolérance renouvelée pour la troisième fois, donc, au leader de la production d’alumines, concernant ses rejets liquides dans les eaux du Parc national des Calanques. En effet, l’État avait déjà accordé un report de cinq mois en janvier, puis une nouvelle fois, jusqu’au 30 juin 2020, pour que l’usine se mette en conformité.

La préfecture évoque la crise sanitaire et le confinement pour justifier ce dernier report, les travaux nécessaires pour respecter les normes ayant pu être ralentis. Alteo dépasse encore les seuils sur deux paramètres :  la demande biologique en oxygène (DBO5) et la demande chimique en oxygène (DCO).

Alteo cherche un repreneur

Comme nous vous l’indiquions ici, l’usine d’alumines de Gardanne, en redressement judiciaire depuis décembre 2019, fait aujourd’hui appel à un sauvetage externe.

Alors que l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 228 M€ en 2019, et devrait être bénéficiaire de 9 millions d’euros, ce projet de cession inquiète la CGT sur le sort des 551 salariés. Le syndicat compte interpeller le gouvernement sur le sujet.

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