Mon Emile, la start-up marseillaise d’aide aux personnes âgées redouble d’efforts alors que la crise épidémique de Covid-19 s’intensifie. Elle décide aujourd’hui de mettre bénévolement son énergie au service de nos aînés.

Nous vous parlions de Mon Emile à l’occasion de la semaine mondiale de l’entrepreneur. La jeune pousse marseillaise, qui a su trouver ses fidèles, fait aujourd’hui reparler d’elle grâce à une initiative collégiale de son réseau. « Comme tout le monde, nous avons dû arrêter notre activité car les mesures actuelles l’obligent », annonce Emile Brin, fondateur de la start-up. « Cependant, nous continuons à accompagner les personnes âgées bénévolement. Cela a été la volonté du réseau infirmier avec lequel nous travaillons et il nous semblait tout-à-fait légitime de suivre cette initiative. »

Depuis vendredi dernier, les membres de ce réseau prennent ainsi de leur temps pour aider les plus vulnérables, qu’ils soient clients du dispositif ou non. « C’est notre rôle de les accompagner, qu’ils sachent que quelqu’un est là pour leur tendre la main. Cela se fait à travers de petites choses, comme les courses, récupérer des médicaments à la pharmacie… Dimanche, des infirmiers et aide-soignants avec qui nous travaillons en ont véhiculé certains pour qu’ils puissent aller voter et éviter de prendre les transports en commun. Nous avons aussi installé Skype ou WhatsApp pour leur permettre de contacter leur famille. »

Des mesures sanitaires toujours respectées

Et en ces temps de crise, les précautions sanitaires sont de mise. Il y a déjà une semaine, les mesures avaient été prises avec les clients en les informant de la situation et en adaptant les actions effectuées avec eux. Aujourd’hui, ces règles s’appliquent pour tous les bénéficiaires.

Porter des gants et des masques ou déposer les courses devant la porte pour éviter de rentrer font partie des règles que les infirmiers et aide-soignants suivent scrupuleusement avec leurs aînés, notamment lorsqu’ils leur rendent visite pour rompre l’isolement auquel ils sont d’autant plus sujets. Distances de sécurité et équipements sont ici obligatoires.

Déjà une cinquantaine de personnes ont pu bénéficier gratuitement de ces aides dans la région. Un élan de solidarité qui devrait en apaiser plus d’un.

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