Le tribunal administratif vient de trancher contre le dispositif de reconnaissance faciale pour contrôler l’accès par la mise en place de portiques biométriques à l’entrée des lycées. Deux lycées de la région à Marseille et Nice étaient concernés.  

Les lycées Ampère à Marseille et les Eucalyptus à Nice ne disposeront pas d’un système de reconnaissance faciale. L’expérimentation lancée par le Conseil régional en 2018 dans ces deux établissements est remise en question. Le principe reposait sur la mise en place de caméras chargées de reconnaître les lycéens pour leur autoriser l’accès.

En octobre 2019, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) avait déclaré que « les traitements de reconnaissance faciale sont des dispositifs, de nature biométrique, particulièrement intrusifs qui présentent des risques importants d’atteinte à la vie privée et aux libertés individuelles des personnes concernées« . Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur avait répondu par voie de communiqué : « Dans un monde où la reconnaissance faciale fait le quotidien de centaines de millions d’usagers de smartphones, il est incompréhensible de refuser des dossiers aussi simples et ambitieux que le nôtre. L’Etat nous encourage à mener ce type d’expérimentation, et considère qu’il s’agit d’une priorité nationale : nous ne comprenons pas ce blocage qui va à l’opposé de la dynamique actuelle ».

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