L’association marseillaise Pour le fil d’Ariane apporte un soutien financier, moral et matériel aux enfants hospitalisés et à leurs proches. Depuis 2005, ses 13 bénévoles se mobilisent et organisent tous les deux ans un défi qui permet de récolter entre 40 000 et 100 000 euros.
L’association a pour mission de donner des solutions et de simplifier la vie des familles qui ont un enfant hospitalisé. Elle s’appuie sur les services sociaux des CHU Timone, Nord, La Conception, Sainte-Marguerite et Salvator. « Ils nous signalent et nous transmettent les demandes des familles et on répond exactement à la demande », nous explique Alexia Peyronel-Belleville, présidente et cofondatrice de Pour le fil d’Ariane.
Les demandes sont diverses pour cette association, il s’agit par exemple de financer un hébergement pour la famille de l’enfant malade ou bien de prendre en charge les coûts des transports pour aller à l’hôpital. « Ces actions ne sont pas seulement une aide financière, elles apportent une efficacité humaine (…) La personne qui bénéficie de l’action peut voir sa situation progresser, elle n’a plus peur et peut se trouver une grande respiration » poursuit la présidente de l’association.
Du matériel pour mieux vivre à l’hôpital
Au delà du soutien moral et de l’assistance, l’association finance aussi une partie du matériel dans les écoles au sein des hôpitaux et se soucie des accouchements parfois précaires. En effet, Pour le fil d’Ariane fournit aux familles en difficultés, un sac à dos avec 15 jours de couches, un body, un pyjama, un biberon, une serviette, un peignoir, du lait, des produits d’hygiène, un sac de premiers secours…
« Nous voulons créer des conditions favorables pour leur permettre de vivre leur vie d’enfant au dépit de la maladie« , poursuit Alexia. Les bénévoles ont aussi choisi de financer un atelier de peinture dans un des hôpitaux, du matériel pour les salles de jeux de La Timone ainsi qu’un foyer de l’enfance. A l’avenir, d’autres projets sont prévus afin de subvenir aux besoins des enfants malades comme des fauteuils roulants ou encore le financement de lieux de consultations d’adolescents.