Friche de la Belle de Mai, Noailles, Mucem… La deuxième édition du Kouss Kouss Festival s’empare de la cité phocéenne jusqu’au 1er septembre. Un voyage culturel et gourmand autour d’un plat traditionnel phare : le couscous. Retour sur les temps forts !

Quinze événements. 32 recettes. Le Kouss Kouss festival démarre aujourd’hui dans différents lieux de Marseille. Une deuxième édition riche et savoureuse, portée par Les Grandes Tables et I.C.I., à laquelle s’associe de nouvelles structures.

Première dégustation, dès ce soir, au Vallon des Auffes (7e) pour le « couscous poulpesque », avec le MOW, le Marseille Octopus Worlwide [festival marseillais créé en 2018 autour de la thématique du poulpe et rassemblant des disciplines comme la gastronomie, la musique et les sciences]. Pour l’occasion, DJ set de Lune Citron, un duo amateur de friandises sonores et de beats généreux.

Demain, vous aurez le choix entre l’aile ou la cuisse ? Ou les deux. Rendez-vous dans le Jardin de lecture des Archives départementales pour la projection du film de Claude Zidi, avec Coluche et Louis de Funes, accompagnée du « couscous box » de Mina Kouk. La restauratrice orientale Mina Rouabah-Roux a troqué sa blouse de chimiste pour la toque de cheffe et offre une grande diversité gastronomique et culturelle dans ses propositions culinaires, concoctées au cœur de la cité phocéenne.

, Marseille, capitale du « Kouss Kouss » le temps d’un festival, Made in Marseille
La première édition du Kouss Kouss festival avait rencontré un joli succès l’année dernière. @C.Dutrey.

Mercredi 28 août, le temps d’une soirée, le Môle Passedat, sur l’esplanade du J4 se parera des couleurs de la Casbah. Le chef triplement étoilé au Petit Nice, Gérald Passedat et son chef de cuisine Sébastien Dugast invitent Abdel Alaoui et son Couscousclan. Ensemble, ils ont imaginé un bar à couscous.

Vous découvrirez ainsi plusieurs déclinaisons de recettes imaginées par Abdel Alaoui, auteur de l’ouvrage Ma petite épicerie marocaine, publié en 2012. Une soirée au son des mélodies estivales et orientales de Mr Ron et rythmée par la préparation des cocktails old school revisités de Tarek Nini (ex Expérimental Cocktail Club).

De la terrasse de l’InterContinental au ruelles de Noailles

Autre ambiance sur la terrasse de l’InterContinental Marseille, à la brasserie Les Fenêtres. Le chef Lionel Levy sera rejoint en cuisine par la cheffe franco-anglaise Alice Delcourt, invitée en résidence, pour une partition culinaire pour un couscous à quatre mains, le jeudi 29 août. Ils mettent les petits plats dans les grands pour un aller-retour « Milan-Marseille », avec une touche de « Rock El Casbah ».

En effet, pour animer le rendez-vous, place à l’homme qui a tenu le mandoluth électrique derrière Rachid Taha durant des années, Hakim Hamadouche. Pour ce DJ set, le musicien et chanteur, partenaire d’exception des Têtes Raides, Tricky… s’entoure de Djamel Touachet (percussion), Edmond Hosdikian (saxophone) et invite le « journaliste spécialiste de rien et curieux de tout », Sqaaly Baba.

L’un des temps forts de cette nouvelle édition sera également « les couscous du quartier » samedi 31 août. À Noailles, les restaurateurs proposeront une version de leur couscous : du couscous de Souk-Ahras, au Comptoir des Beaux-Arts à la pizza Kouss-Kouss de Charly, en passant par le couscous de l’idéal, à la bouillabaisse ou de saison… chaque cuisinier racontera une histoire à travers le couscous qu’il choisit.

Souvenirs d’enfance, savoir-faire, produits qui parlent de la ville et du territoire, huit couscous à découvrir ce jour-là à l’heure du déjeuner.

, Marseille, capitale du « Kouss Kouss » le temps d’un festival, Made in Marseille
©cdutrey

Kamal Mouzawak résident invité de cette édition

Cette année, le chef cuisinier libanais Kamal Mouzawak est le résident invité du Kouss Kouss festival et se mettra aux fourneaux, vendredi 30 et samedi 31 août pour ravir les invités sur le toit de la Friche de la Belle de Mai. Installé au Liban et fidèle à la devise « Make Food Not War », (« Faites de la nourriture, pas la guerre »), le chef nourrit l’idée que l’alimentation est un vecteur d’union, permettant de créer un lien et une histoire commune de souvenirs culinaires.

C’est ainsi qu’il lance à Beyrouth puis ailleurs au Liban, et à Arles désormais, les « Tawlets », traduisez par « tables », en arabe, où chaque jour une femme vient d’un village différent pour raconter son histoire et sa tradition grâce à sa cuisine.

Pour Kouss Kouss 2, il sera entouré de plusieurs cuisiniers libanais du Souk El Tayeb, un marché de producteurs bio et un restaurant coopératif à Beyrouth, ainsi que de la brigade 14-15, de la brigade des Grandes tables et de la cuisinière hollandaise, Merijin Tol. La dimension orientale de la cuisine est l’un de ses terrains favoris, et c’est grâce à cela qu’elle a d’ailleurs rencontré Kamal Mouzawak.

Tous ensemble imagineront, réaliseront et serviront neuf couscous : le Moghrabieh, à base de boulettes de blé au poulet; le Freekeh à base de blé vert et de légumes; le végétarien; le couscous au poisson; l’agneau et raisins secs; le merguez; le boulette; le Belboula, à base de semoule d’orge, amandes fumées, curcuma, oignon, raisins et artichauts et le couscous chou-fleur, rappelant une salade avec pignon de pin, persil, et citron. À savourer sans modération…

> Retrouvez l’intégralité du programme du Kouss Kouss Festival ici

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