Marseille en commun propose sa méthode pour désigner la tête d’une liste d’union pour les municipales 2020.
« Nous sommes les premiers à mettre sur la table une vraie méthode pour se mettre en campagne en septembre ». Pour Sébastien Barles, co-fondateur de Marseille en commun, il ne faut plus attendre.
Alors que La République en marche a annoncé sa volonté de faire cavalier seul pour les municipales de 2020 à Marseille, le périmètre doit englober, selon lui, l’ensemble de collectifs et des forces de gauche, des écologistes aux insoumis en passant par Générations et Place publique.
Selon un triptyque de trois « R » : réconcilier les Marseillais, rassembler et renouveler « les pratiques politiques », Marseille en commun souhaite d’abord recueillir les doléances des Marseillais au travers d’un questionnaire très largement diffusé dans la ville, et ainsi puiser les bonnes idées pour élaborer le projet et « pour renouveler les pratiques politiques ». Il lancera ensuite un appel au rassemblement en juillet « qui pourra être signé par les citoyens, des artistes, des personnalités politiques… », explique Sébastien Barles.
Un comité de pilotage tripartite
Chacun des signataires pourra ainsi se porter candidat pour mener la liste. Ce sera aux citoyens qui ont signé de choisir leur candidat. « Il faudra trouver les modalités de désignation pour ne pas avoir 200 candidats, et réfléchir aussi à la manière de ratifier l’ensemble des candidats éligibles. Mais c’est dans cet esprit que nous souhaitons avancer ».
Parallèlement, il souhaite mettre en place un comité de pilotage tripartite composé d’une trentaine de membres : dix issus de la société civile, dix issus des organisations politiques et dix autres des collectifs citoyens, pour piloter l’organisation unitaire. « Ce processus-là, nous distinguera de ce qui est proposé par d’autres candidats, ou d’autres partis, comme LREM dont la tête de liste sera désignée par l’Elysée, alors qu’il prône le nouveau monde ».
