Les sept cavaliers et chevaux de la Garde républicaine sont arrivés à Marseille, au Parc Pastré (8e). Durant six mois, ils vont contribuer à la sécurité publique de lieux difficiles d’accès en véhicule pour la police, comme les calanques, ou lors d’événements festifs et populaires.
C’est au centre équestre du parc Pastré (8e) que les sept chevaux, qui font partie de l’un des escadrons du régiment de cavalerie de la Garde républicaine, sont hébergés. Un lieu qui se révèle pratique géographiquement parlant. Les cavaliers pourront ainsi intervenir à Marseille, mais aussi dans les communes alentours.
Cavaliers et chevaux ont pour mission de contribuer à la sécurisation d’espaces sensibles durant toute la durée de leur mission. Les manifestations au cours desquelles ils seront déployés seront choisies par Olivier de Mazières, le préfet de police des Bouches-du-Rhône. « La garde républicaine sera principalement utilisée pour accéder aux endroits inaccessibles aux véhicules de police, comme les calanques. Mais aussi dans les zones d’habitats pavillonnaires, sur les plages, dans les festivals, les manifestations touristiques, etc », explique-t-il. Avant d’ajouter : « Les chevaux attirent la sympathie et participent à pacifier les rapports entre les forces de l’ordre et la population. Mais ils ne sont pas là seulement pour plaire au public ». Au terme de ces six mois, les chevaux resteront si le préfet de police juge l’essai concluant pour la sécurité.
C’est Martine Vassal, présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, qui avait fait la demande d’un tel dispositif sur le territoire. D’abord auprès d’Emmanuel Macron lors de sa visite à Marseille en septembre 2017, puis par courrier adressé au ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. Ce dernier a répondu favorablement à la requête de l’élue. Le Département finance « le gîte et le couvert » aux chevaux pour une somme de 260 000€.
À lire aussi
Par Agathe Perrier