La RTM, autrement dit régie des transports métropolitains, vient d’annoncer le lancement d’un nouveau concept de bus, le Businova, multi hybride, comprenant une motorisation qui inclut 3 sources d’énergies : thermique, électrique et hydraulique.

Un an après le bus tout vert et 100% électrique testé sur la ligne 82, la RTM passe à l’hybride. En effet, dès cette année, le Businova, un bus qui ressemble à s’y méprendre à une Diabline géante (Ndlr : la Diabline est la navette électrique aixoise), circulera dans Marseille pendant une phase de test d’environ 8 mois.


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Selon la RTM « Avec le Businova, il s’agit avant tout de tester le logiciel qui gère et optimise l’hybridation. Cela permettra non seulement de parfaire l’expertise sur la gestion de l’énergie, mais aussi, à termes, de minimiser l’impact du comportement de conduite sur la consommation. »

Sur le site officiel du fabricant du Businova, on peut lire, « Cet autobus électrique hybride rechargeable se démarque du marché grâce à deux innovations majeures :

  • son design atypique : constitué d’un châssis bi-modulaire, le Businova comprend un pack énergie situé à l’arrière du véhicule intégrant la motorisation et les batteries électriques, et un châssis entièrement dédié aux passagers, avec un belvédère à l’arrière pour une vision à 360°. Ce véhicule possède donc 3 essieux, offrant une pleine capacité voyageurs.
  • sa motorisation unique : composée de 2 chaînes de traction en parallèle (électrique et hydraulique)réparties autour d’une boîte de couplage, il est proposé avec un moteur auxiliaire de faible cylindrée prolongateur d’autonomie.« 

Nous avons demandé au Directeur Général de la RTM, Pierre Reboud, s’il était pertinent de mettre de l’argent dans la recherche de technologies vertes, alors que finalement le réseau RTM manquait de lignes, notamment dans les quartiers périphériques du centre-ville, et pourrait ainsi encore largement gagner en efficacité pour ses usagers. Et, si finalement cette volonté affichée depuis l’année dernière, de vouloir être à l’avant garde en matière de bus électrique en France, n’était pas simplement un coup de communication, quand dans la réalité, Marseille est souvent pointée du doigt pour un taux de pollution aux particules fines record. Il nous répond en vidéo.

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