La Cité des transitions de Marseille signe une convention d’occupation avec la Mairie pour un local de 400 m2 rue Chape (4e). Cette structure doit mobiliser et fédérer les acteurs locaux des transitions écologique et sociale.

Dès 2020 et son arrivée aux manettes de la Ville, le Printemps marseillais a souhaité la création d’une Cité des transitions à Marseille. Un lieu, une structure et des moyens, dédiés aux centaines d’acteurs impliqués localement dans les transitions écologiques et sociales de Marseille. Pour les aider, les fédérer et booster leurs actions.

Il aura fallu attendre deux ans pour que cette structure prenne forme, en 2022, avec la création de l’association. L’assemblée constitutive avait réuni une centaine d’acteurs. Deux ans de plus ont été nécessaires pour structurer cet organe, qui compte désormais trois salariés.

Et enfin, après son site internet, un véritable site physique. C’est ce qu’on apprend à l’issue du dernier conseil d’administration. La mairie est sur le point de signer une convention d’occupation d’un an, renouvelable pour 420 m2 de bureaux dans un local municipal au 47 rue Chape (4e). Ainsi, à partir du 1er février, la Cité des transitions pourra y prendre ses quartiers.

la cité des transitions, La Cité des Transitions de Marseille ouvre enfin ses portes aux Cinq-Avenues, Made in Marseille
L’immeuble rue Chape.

Un appel à candidatures pour héberger des associations

Ce lieu deviendra « un espace partagé, dédié aux transitions écologiques et sociales, un centre de ressources et de vie pour la communauté ». Il proposera, d’une part, des espaces de travail, de formation et de réunion à l’équipe permanente. De quoi animer, fédérer et aider les projets de transitions marseillais.

D’autre part, l’espace offrira des bureaux privatifs pour des structures qui en ont besoin. Dans ce sens, un appel a candidatures à été lancé. Il s’adresse principalement à des associations ou organisations à but non lucratif. Elles peuvent candidater ici.

L’Open Lab toujours en attente à la Friche la Belle de Mai

Il s’agit d’une étape importante pour la Cité des transitions qui ambitionne d’être un moteur fédérateur pour accélérer la transformation écologique et sociale de Marseille.

Mais elle doit encore franchir d’autres paliers. Notamment en concrétisant « l’Open Lab », à la Friche la Belle de Mai. Un lieu de recherche, d’expérimentations, qui doit faire travailler en commun les acteurs des transitions, les universités, le collectivités et entreprises…

L’Open Lab pourrait entrer en action au printemps, nous souffle-t-on du côté de la municipalité. À suivre.

Bouton retour en haut de la page