À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle bretelle Schloesing ce 3 octobre, la présidente de la Métropole a réaffirmé son intention de prolonger le métro vers les quartiers Est.
Alors que Martine Vassal semblait avoir écarté au début de l’été l’idée d’un prolongement du métro vers Saint-Loup, le projet a resurgi ce 3 octobre 2023 au détour de l’inauguration de la bretelle Schloesing.
La présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence a profité de l’événement pour rappeler sa volonté de développer le réseau de tramway en étoile, d’achever la réalisation du Boulevard Urbain Sud mais aussi d’étendre le métro vers l’Est.
« Non, le métro à Saint-Loup n’est pas abandonné, a insisté l’élue. Aujourd’hui, avec l’aide de l’Etat, la Métropole investit 300 millions d’euros par an pour les 15 projets du plan Marseille en grand. On désenclave notamment la partie Nord, c’est sur les rails. Mais après, il va falloir enclencher la suite. On ne peut pas continuer à avoir des gens dans les quartiers Sud et les quartiers Est qui mettent 1h30 à traverser la ville. Nous souhaitons donc que l’Etat soit de nouveau à nos côtés pour continuer le développement des transports en commun, et notamment le métro vers Saint-Loup ».
Le métro plutôt que le tramway pour aller vers l’Est
Si elle estime que « le tramway irait plus vite » à être réalisé, le métro, lui, semble être « la bonne solution » pour les quartiers Est en raison de la topographie. « Ça se rétrécit vers Saint-Loup. Ce sera beaucoup plus compliqué d’aller en tramway jusqu’à Saint-Marcel, justifie-t-elle. De toute façon, c’est le métro qui est prévu dans le Plan de déplacements urbain que nous avons voté à l’unanimité ».
En début d’été, elle écartait cette idée, ce que nous confirmaient les services de la Métropole, préférant le tramway vers Saint-Marcel plutôt que le métro, jugé trop cher.
Sur le papier, le plan de mobilité voté en 2021 prévoit un prolongement « de Sainte-Marguerite Dromel à La Pomme sur environ 5 kilomètres et un parking-relais de 1000 places au terminus ». Si l’échéance envisagée était celle de 2030, la présidente de la Métropole se montre aujourd’hui prudente : « on le fera le plus vite possible… si nous avons les financements ».