Après une interview dans laquelle il s’est livré sur son parcours, Gari Greù, MC du groupe Massilia Sound System et également chanteur solo, révèle « son Marseille » : ses préférences, ses coups de cœur mais aussi ce qu’il aimerait changer.

« Musicien originaire de Marseille », tels sont les mots utilisés pour désigner Laurent Garibaldi, plus connu sous le pseudo de Gari Greù. Gari, comme il se fait appeler, est en effet un musicien, un chanteur, en solo mais aussi en groupe. Massilia Sound System, Oai Star, Collectif 13 : le MC mène plusieurs projets à la fois comme un « acteur de théâtre qui a quatre ou cinq pièces qu’il fait avancer de front » de son propre aveu. Et ce, sans aucune fausse note.

Il faut dire que l’artiste sait être rigoureux et mener des projets de A à Z. Des qualités qu’il a acquises grâce à ses cinq années en école d’architecture avant d’intégrer les Massilia et de tout arrêter. « Pour deux ans », comme il le pensait à l’époque, et aujourd’hui ça fait plus de 20 ans que ça dure.

Retrouvez l’interview intégrale de Gari Greù


Gari Greù, Découvrez le Marseille de Gari Greù, Made in Marseille Made in Marseille – Bonjour Gari. Vous êtes un fervent représentant de la culture marseillaise et provençale au travers de vos deux groupes, Massilia Sound System et Oai Star. Pouvez-vous nous dire quel symbole de Marseille vous seriez si vous deviez en choisir un ?

Gari Greù – La Bonne Mère mais transformée en un lieu multi culte avec un minaret sur vérin, une synagogue, une église intégrée, un temple et même un espace pour les gens athée qui ne croient en rien ! Tout le monde fréquenterait ce lieu qui serait le vrai Jérusalem où toutes les pensées et tous les regards pourraient être ensemble en harmonie.

MIM – Et si vous deviez choisir un groupe local, autre que les vôtres bien sûr ?

GG – Ce serait « Lo Còr de la Plana », un groupe qui n’a rien à voir avec ce que je fais et qui a tout à voir à la fois. C’est un cœur d’hommes qui joue dans le monde entier et qui a une proposition artistique à la base de chorale d’hommes. Ils se sont emparés d’un genre avec un regard qui est proche du mien. Ça brise beaucoup de frontières et c’est très symbolique de Marseille.

MIM – Quel est votre quartier préféré à Marseille ?  

GG – La Plaine. Quand je dis que « Je vais au quartier », ça veut dire que je vais à la Plaine. C’est mon quartier de nuit, de bar, de musique. Mais il faudrait que ce soit un quartier rouge, un quartier où on puisse faire du bruit jusqu’à tard et avoir une vie nocturne ! On n’est jamais arrivé à avoir cela de la part de la Mairie.

MIM – Justement, si vous pouviez changer trois choses à Marseille, quelles seraient-elles ?

GG – Le maire et tous les gens qui sont autour de lui, qui l’installent et le confortent. Ensuite je ferais un quartier de jeunesse et j’arrêterais de mettre les facs à l’extérieur de la ville car c’est comme ça qu’on dynamise une ville. Une ville dynamique c’est une ville où les jeunes ont envie de faire la fête, mais le centre-ville se meurt à Marseille et la situation est catastrophique.

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Par Agathe Perrier

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