Le stade Orange Vélodrome à Marseille va-t-il arborer le nom de la capitale en 2024 à l’occasion des Jeux olympiques ? L’idée fait grincer des dents dans la cité phocéenne. La municipalité souhaite trouver une alternative.

Ce n’est pour l’instant qu’un montage publié le 24 avril sur la page Facebook du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, mais le visuel fait des vagues dans la cité phocéenne. On y voit le stade Vélodrome, antre de l’Olympique de Marseille, grand rival du Paris Saint-Germain, surmonté du logo « Paris 2024 ».

Une inscription qui a pour certains un goût de blasphème et qui fait vivement réagir sur les réseaux sociaux. Certains dénoncent une « profanation », d’autres appellent au « boycott ». « Je suis contre. S’ils le font, on ira le tagguer, nous confie un ultra. C’est un manque de respect et de recul sur ce que représente le stade par rapport aux supporters marseillais et ce qu’il représente pour la ville. Que ce soit Paris, Bordeaux, Nantes, ce serait pareil, ce stade est celui de l’Olympique de Marseille ». 

Les quelques commentaires positifs sont, quant à eux, teintés d’ironie. Au point que la Ville de Marseille, qui accueillera l’année prochaine les épreuves de voile ainsi que les matchs de football, a dû réagir par la voix de Samia Ghali, maire adjointe en charge des grands événements.

« On aura une réponse début juillet »

Si la municipalité est actuellement tenue par un contrat signé par la majorité précédente, l’élue assure que la Ville n’ira pas jusqu’à dénoncer le contrat, comme le rapporte le quotidien Ouest France.

Interrogée par Made in Marseille sur le sujet, elle nous informe néanmoins qu’un courrier a été envoyé à Tony Estanguet, président du Comité d’organisation de Paris 2024, « pour lui demander de renoncer à afficher « Paris » sur le stade Vélodrome. On est Marseille, on ne mettra pas Paris. On peut mettre « JO 2024 » ou « Marseille 2024 » , dit-elle assurant entretenir de très bonnes relations avec CIO. Ils ont entendu ma demande et l’étudient. On aura une réponse début juillet mais je n’ai pas de doute ». Pour l’instant, le Comité n’a pas publiquement réagi.

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