Le conseil régional Provence-Alpes-Côte-d’Azur a voté le 23 juin la mise en concurrence de nouvelles lignes TER.

« L’ouverture à la concurrence, c’est deux fois plus de trains, pour le même prix pour l’usager et le contribuable ! », lance Renaud Muselier, président de la Région Sud, sur Twitter.

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur poursuit l’ouverture à la concurrence de son réseau TER. Elle a adopté le 23 juin un rapport engageant la procédure de délégation de service public (DSP) pour deux nouveaux lots de ce réseau.

La région avait été la première en 2020 à lancer des appels d’offres pour ses lignes Marseille-Toulon-Nice, attribuée à Transdev. L’exploitation doit débuter mi-2025 et les lignes Azur, autour de Nice, seront quant à elle conservées par la SNCF.

« Passer de 590 trains par jour à 730 trains fin 2024 »

L’objectif pour la Région Sud est d’ouvrir en deux lots l’ensemble des lignes restantes de son réseau à la concurrence. Un lot concernera des lignes dans l’est de la Provence et les Alpes et l’autre l’ouest de la Provence. Adopté en séance plénière de l’assemblée présidée par Renaud Muselier, le rapport envisage des contrats de concession au plus tôt à l’automne 2025 pour un début de l’exploitation à l’horizon 2029 sur ces lots.

Un choix qui lui permet d’augmenter son offre ferroviaire. « Dès 2025, nous aurons 750 trains par jour qui circuleront dans toute la Région », ajoute-t-il dans son tweet. En effet, ce « choc d’offre permet le passage de 590 trains par jour aujourd’hui à plus de 730, fin 2024-début 2025 », se félicite Jean-Pierre Serrus, vice-président chargé des transports, pendant la séance.

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