Orange vient de lancer la 5e saison de son dispositif Femmes Entrepreneuses : un accompagnement de 10 mois qui va bénéficier à 9 porteuses de projet dans la région.
« Aujourd’hui, un tiers des entreprises sont créées par des femmes, et c’est encore moins pour les entreprises technologiques ». C’est par ces mots que Christophe Guion, directeur de l’innovation chez Orange Grand Sud-Est et maitre de cérémonie pour l’occasion, a introduit le lancement de cette 5e saison de Femmes Entrepreneuses.
Depuis 5 ans, Orange déploie dans toute la France, région par région, son dispositif Femmes Entrepreneuses, et accompagne environ 100 femmes par an. « En plus de l’accompagnement, on leur offre la possibilité de participer à nos côtés à des salons internationaux, comme Change Now ou Viva Tech » précise Christophe Guion. Objectif ? Booster la visibilité de celles qui seront sélectionnées.
Et si Orange a fait le choix d’accompagner les femmes, ce n’est pas un hasard. C’est qu’elles concentrent de nombreuses problématiques par rapport à leurs homologues masculins. « Les femmes sont plus prudentes, elles ont moins confiance en elles » rapporte Florent Bonneau, vice-président du réseau Les Premières Sud, qui s’est s’associé au dispositif en venant à la rencontre des créatrices d’entreprises.
Elles empruntent aussi moins d’argent que les hommes pour développer leur business et ont souvent des contraintes plus fortes liées à l’organisation entre leur vie privée et leur vie professionnelle.
De la formation à la création d’un solide réseau
Au départ, elles étaient 40, à la fin, elles ne sont plus que 9 à décrocher le précieux sésame offert par le groupe Orange. Un accompagnement de 10 mois, avec pour chacune, un mentor qui les suivra tout le long de leur parcours, et la participation à des dizaines d’heures de formation, d’ateliers, de cours de coaching…
Au programme, des interventions d’experts de tous horizons sur des thématiques aussi riches que variées abordant tous les domaines de l’entrepreneuriat : les techniques pour réussir son pitch devant un investisseur, réaliser un business plan, connaitre les règles de la propriété intellectuelle pour protéger sa marque, maîtriser sa stratégie digitale, sa communication…
Au premier trimestre, 12 rencontres sont d’ores et déjà prévues. « C’est le moment le plus important, c’est là que tout démarre et que l’on se constitue le réseau » précise Christophe Guion.
Le réseau, c’est aussi ce que sont venues chercher ces 9 femmes, venant de tous horizons. Un écosystème de professionnels et d’experts qui sauront répondre à leurs problématiques et les accompagner dans leurs ambitions, mais aussi un réseau d’entraide entre femmes.
Laurence Kerjean, entrepreneuse de la saison 4, venue témoigner devant la nouvelle promotion, confie d’ailleurs qu’un an après le parcours d’accompagnement, elle continue régulièrement à échanger avec ses anciennes camarades de formation. « On a un groupe WhatsApp où l’on continue à échanger, encore aujourd’hui. C’est l’un des atouts de ce dispositif. J’y ai fait des rencontres que je n’aurais jamais pu faire… ».
Les neuf entrepreneuses sélectionnées pour la saison 5
Isabelle Van Everbroeck, Atorika SAS à Mallemort a imaginé des ateliers ludo-éducatifs pour découvrir l’art et la science en expérimentant.
Sophie Oudin, Le Comptoir de L’Hôtellerie à Marseille, vient de créer un e-shop où elle propose du linge de maison pour les locations saisonnières.
Sonia Fiquet, Kiffer sa vie à Morières-les-Avignon a lancé son centre de formation pour les personnes porteuses de la double spécificité Haut Potentiel Intellectuel (HPI) et Trouble du spectre autistique (TSA).
Vanessa Douet, O-Kidia à Nice a développé une clinique digitale des troubles du neurodéveloppement et de santé mentale associés pour les enfants et les adolescents en combinant biométrie, biomarqueurs digitaux et intelligence artificielle.
Anna Boukra, Up Drive à Cannes a lancé une application de gestion à destination des chauffeurs privés.
Louise Gaymard, Silence Éphémères à Cannes va développer une plateforme de partage de vidéos NFT musicaux.
Cécile Rosati, Lov Now à Draguignan s’est lancée avec son associée dans la conception et la fabrication de composteurs collectifs en bois.
Emilie Sibut, madameZefrench à Tain l’Hermitage a créé des emballages réutilisables.
Audrey Defranchi, Enfants Polyglottes à Ajaccio développe des livres audios bilingues accompagnés de livres de coloriages à destination des 2-5 ans.