Le MIN des Arnavaux souhaite créer une grande station-service « multi-énergies ». Elle fournira de l’électricité, de l’hydrogène et du gaz naturel aux camions de marchandises et véhicules privés.
À Marseille, le Marché d’intérêt national (MIN) des Arnavaux est en pleine mutation. Il souhaite devenir un acteur majeur de la logistique et du transport décarboné de marchandises. Notamment en devenant un immense pôle d’échange de marchandises, Minopolis, d’ici 2028. Le directeur du marché, Marc Dufour, annonce également la création d’une grande « station multi-énergies ».
En d’autres termes, une station-service proposant des énergies alternatives : « l’électricité, l’hydrogène et le GNV (gaz naturel pour véhicules) ». Elle doit prendre place sur deux parcelles en friche attenantes au marché de grossistes de Marseille.
La première, d’une surface de près de 6000 m2 entre le MIN et l’autoroute A7, doit proposer des recharges électriques « aux particuliers mais aussi aux poids-lourds électriques. Un service qui n’existe pas sur le territoire ».
Étant donné le temps de recharge et la taille des camions, la station doit être surdimensionnée « pour qu’une dizaine de camions puisse faire le plein d’électricité en simultané », précise le directeur du marché d’intérêt national.
Un appel à manifestation d’intérêt pour sélectionner le porteur du projet
La deuxième station doit s’installer au pied de la cité La Paternelle, sur une parcelle plus modeste d’environ 3000 m2. Elle fournira du gaz naturel de l’hydrogène, une énergie encore en cours de développement mais que beaucoup considèrent comme la solution décarbonée du futur pour le transport.
La société gestionnaire du MIN des Arnavaux, la Somimar, lancera un appel à manifestation d’intérêt pour sélectionner un candidat qui portera financièrement le projet et l’exploitera. Le projet pourrait débuter dès 2023.