Des militants d’ANV-COP21 et d’Extinction Rebellion Marseille ont retracé symboliquement la piste cyclable temporaire du Prado, supprimée par la Métropole après une semaine d’existence.
« C’est un acte purement symbolique », explique Florence. Elle fait partie de la trentaine d’activistes d’ANV-COP21 et d’Extinction Rebellion Marseille qui ont tracé au petit matin ce vendredi 5 juin, des symboles de piste cyclable sur le boulevard du Prado.
Une piste qui n’a pas vocation à être utilisée par les cyclistes, et se situe à l’emplacement même de la « coronapiste » que la Métropole Aix-Marseille-Provence a retiré après une semaine d’existence. Elle s’inscrivait dans le projet de 14 kilomètres de pistes temporaires qui doivent accompagner le déconfinement.
Le rétropédalage de la collectivité avait alors provoqué la colère d’associations et collectifs d’usagers du vélo, qui déploraient déjà un retard à l’allumage. La Métropole avait justifié ce retrait par la dangerosité de la piste, entre une voie de bus et une voie automobile, comme l’expliquait hier Martine Vassal, le présidente de la collectivité, qui après « l’avoir testée » avait souhaité sa suppression immédiate, « ne souhaitant pas mettre en danger les usagers« , en précisant que les 500 mètres supprimés devraient être compensés et « réaménagés ailleurs« .
« Notre action vise à interpeller la Métropole qui a décidé unilatéralement de supprimer cette piste cyclable, sans concertation ni communication préalable », explique Florence. Par cette action, ANV-COP21 et d’Extinction Rebellion Marseille entendent alerter les citoyens et inciter la Métropole à soutenir énergiquement le développement du vélo à Marseille « comme réel moyen de transport ».