Depuis sa création en 2011, le glacier artisanal Tarentina s’est fait un nom dans la cité phocéenne. Verveine, fraise-basilic, betterave,… Ses petits pots de glaces et sorbets aux goûts originaux font sensation.
C’est en 2011, que Tarentina a ouvert ses portes à Marseille, en proposant des petits pots de glaces artisanales. Au fil du temps, force de travail, la petite enseigne a réussi à se faire un nom et collabore désormais avec plus de 80 restaurants de la cité phocéenne et ses alentours. Parmi eux La Cantinetta, le Château La Coste, Le Panier à Burgers, La Part des Anges ou encore Le Café Borély. « Il y a eu quelques rebonds, mais nous avons finalement appris à maîtriser le marché », sourit Jacques Le Baut, gérant de l’enseigne.
Et pour cause. Tarantina est le fruit d’une reconversion totale. Lui est ancien professeur de Français et Latin et son associée et compagne, Nathalie Terpman, est ancienne assistante dans le secteur de l’immobilier à Lyon.
Moins de sucre et du lait bio
Le laboratoire Tarantina, rue de Lacydon, est composé d’un espace de fabrication, de cuisson des sirops et enfin de stockage. C’est ici, qu’une équipe de trois personnes confectionne environ deux tonnes de glaces par an avec des particularités bien précises : moins de sucre, du lait bio cru tout droit venu de la Ferme d’Auriol et aucun produit chimique.
Dans le labo de Tarentina, on concocte des glaces au goût insolite comme carotte-gingembre, fraise-basilic, ananas-gingembre, mangue-piment, betterave ou encore romarin, verveine, thym et pour les plus gourmands fève tonka, kinder, navette des Accoules, marron glacé, calisson… Et les petites glaces sont servies dans leurs petits pots en verre. Pour certains produits spécifiques, les gérants s’approvisionnent en Italie, comme pour la pistache, qui connaît un grand succès auprès des Marseillais.
Exit le jaune d’oeuf dans la fabrication de la crème glacée. Le couple opte pour des stabilisants végétaux, utilisant des fibres naturelles comme Baobab, marante, kudzu ou encore amla. « Le Baobab est un fruit très vertueux au goût acidulé », explique Jacques, cuillère en bouche.
45% de fruits dans les sorbets fait maison
Tarentina dispose d’ailleurs de l’appellation légale Sorbet plein fruit, ce qui l’oblige à insérer au moins 45% de fruits dans ses sorbets. « Les glaces contiennent moins de 30% d’air pour permettre un goût plus long à la dégustation », savoure encore le co-gérant.
Jacques et Nathalie ne souhaitent pourtant pas en rester là. Cette année, ils comptent élargir leur petite équipe, en intégrant un commercial. « Il m’arrive de me déplacer pour livrer jusque dans le Lubéron ou dans le Var. Quand j’ai le temps, je rends visite aux restaurants du coin et je leur propose mes produits. Avec un commercial en plus, nous devrions nous étendre à l’échelle régionale », sourit Jacques, enthousiaste. L’année 2020 devrait également être marquée par la mise en place de la « vente chez l’artisan ».