La présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence demande à ses services de réétudier la troisième tranche du futur boulevard Urbain Sud pour une meilleure préservation des espaces et de la qualité de vie.
Lors des débats autour du plan climat qui ont animé la conseil de la Métropole Aix-Marseille-Provence ce jeudi 26 septembre, Martine Vassal a annoncé qu’elle demande une nouvelle étude concernant la troisième tranche du futur boulevard Urbain Sud.
« On ne peut pas aujourd’hui lancer du tout-voiture, éliminer des arbres du paysage, de l’espace, sans qu’il y ait des conséquences », a lancé la présidente de la Métropole. « J’ai demandé aux services de revoir les choses, pour que les espaces et la qualité de vie soient préservées ».
Martine Vassal semble ainsi répondre à une partie partie aux alertes exprimées par le Collectif Anti-Nuisance Boulevard Urbain Sud (CANBUS ). Notamment sur le tracé « destructeur pour les espaces verts, la qualité de vie et de l’air » de la future deux fois deux voies qui joindra l’échangeur Florian à la Pointe Rouge. Elle tempère toutefois, « il faut aussi que la population des quartiers sud ne soit plus enclavée. Mais il y a certain nombre d’autres moyens, j’ai d’autres idées ».
Elle laisse donc le suspense sur les potentiels changements du projet, radicaux ou minimes, suspendu à la remise de cette nouvelle étude.
« On attend de voir ce que ça signifie concrètement »
« Ça fait des années qu’on alerte sur les incohérences et défaillances, destruction d’espaces verts, et on a l’impression d’avoir un peu été entendus. Mais on attend de voir ce que ça signifie concrètement en termes de révision du projet », explique Cédric Jouve, membre de CANBUS. Le collectif se rassemblera ce vendredi 17 à 15 h 30 devant le Kiosque des projets métropolitains sur la Place Général de Gaulle.
« Il reste la problématique globale du projet », poursuit le militant, « avec la 2e tranche qui détruira la pinède du Roy d’Espagne. Il faut la réétudier aussi. Il est indispensable de revoir le projet sur les 2 tranches en tenant compte des espaces verts ».
Pas plus admissible que les tonnes de CO2 que les habitants du Cabot
ingèrent quotidiennement à cause de la circulation débridée sur cette
petite voie étroite !!!