L’application de covoiturage pour les trajets courts et quotidiens, Klaxit, s’implante à Marseille avec un partenariat avec la CMA CGM. Une solution économique pour les trajets domicile-travail qui espère désengorger les routes et réduire la pollution de l’air.
L’annonce a été faite par Cécile Achouiantz, directrice des ressources humaines pour la France du groupe marseillais CMA CGM, lors de la conférence-débat sur la mobilité du futur organisée par la Région Sud le 19 septembre : Klaxit, l’application de covoiturage pour les trajets courts et quotidiens, s’implante à Marseille.
Il s’agit de mettre en relation des personnes qui se rendent chaque jour au travail dans une même entreprise ou un même secteur. Ainsi, celles qui possèdent un véhicule privé peuvent faire baisser leurs frais d’essence et d’entretien en proposant de partager le trajet avec des personnes non-véhiculées, qui bénéficient d’un transport quotidien à faible coût.
Une spécialisation dans les trajet courts et quotidiens qui vient compléter l’offre déjà existante dans le covoiturage, plus axée sur les trajets longs et épisodiques. Klaxit annonce une économie pouvant atteindre 2 000 € par an sur le budget auto du conducteur, et la possibilité au passager de laisser sa voiture au garage. Remplir des voitures qui roulent le plus souvent avec un seul passager est aussi une solution plus globale pour la décongestion des routes, sujet brûlant à Marseille, comme la pollution de l’air.
Ouvrir le marché rapidement en passant par les grands employeurs du territoire
En s’implantant à Marseille par un partenariat avec CMA CGM, l’application de covoiturage espère atteindre rapidement un « masse critique » nécessaire pour satisfaire les usagers. « C’est le plus gros employeur privé de la ville », explique Julien Honnart, président et fondateur de Klaxit. « On travaille avec eux pour qu’un maximum de leurs employés s’inscrive dans les huit premières semaines. Lorsqu’on atteint cet objectif, 80% des inscrits trouvent un covoiturage qui correspond à leur trajet domicile-travail. Ils sont satisfaits et la machine est lancée ».
Une stratégie qui a payé dans l’ouest de l »Île-de-France et dans la vallée de l’Arve en Haute-Savoie où Klaxit a trouvé un public et fonctionne bien. Klaxit est déjà en négociations avec d’autres grands employeurs du territoire, privés ou publics, pour continuer un développement rapide, nécessaire pour qu’une offre de covoiturage séduise les usagers durablement. Et si les employés d’une même entreprise sont visés prioritairement car ils trouveront plus facilement des trajets correspondants, le service est ouvert à tous.
Marseille ex en provence