Le village olympique des JO 2024 à Marseille devrait s’installer sur les plages du Prado. Après des désaccords entre la ville et le comité olympique autour du Parc Chanot et de l’Hippodrome Borély, les deux institutions seraient tombées d’accord sur les plages, à proximité du site des épreuves.
Le Parc Chanot, l’hippodrome Borély, des rumeurs autour du J4 : l’emplacement du village olympique à Marseille pour les épreuves de voile a fait tourner les têtes depuis l’attribution des JO 2024 à Paris l’hiver dernier.
Le comité olympique et la ville de Marseille sembleraient s’être finalement mis d’accord sur les plages du Prado, à proximité de la base nautique du Roucas Blanc où se tiendront les épreuves, pour installer le village olympique.
« Ce n’est pas complètement bouclé mais les plages du Prado sont devenues le site préférentiel », affirme Didier Réault, adjoint du maire à la Mer, au Littoral, au Nautisme et aux Plages. « En prolongation de la marina, ce qui facilite la circulation des athlètes et la sécurisation du site. C’est là où se tenait la fan zone immense pour l’Euro 2016. En termes de sécurisation, on est déjà habitués ».
L’issue de plusieurs mois de désaccords entre la ville et le comité olympique
Si le site des plages du Prado, par sa surface et la proximité avec le centre nautique semble aujourd’hui une évidence, il s’agit pourtant de la troisième et dernière option étudiée.
Le Village Olympique doit accueillir et héberger les 380 athlètes et 190 personnes (encadrement technique et officiels) qui les accompagnent, soit environ 570 lits. Il doit également proposer des espaces de restauration, détente et convivialité ; le tout dans une sécurité et une tranquillité totale des athlètes.
La ville avait d’abord envisagé le Parc Chanot, déjà équipé, bien desservi par les transports, et relié au site des épreuves par l’avenue du Prado. « Mais le comité olympique a refusé », nous a déclaré le maire des 6e et 8e arrondissements, Yves Moraine, sans plus d’explications.
Le comité olympique envisageait, lui, de dresser un village olympique démontable sur l’Hippodrome Borély. Un choix refusé par Jean-Claude Gaudin, de peur que les travaux d’aménagement entraînent une dynamique d’urbanisation sur un lieu qu’il souhaite préserver.
Les plages du Prado semblent donc avoir mis les deux institutions d’accord. Il reste maintenant à déterminer un emplacement exact sur ce vaste terrain et la nature architecturale du village.