Les vélelles, petits cnidaires cousins des méduses, des anémones de mer, et des coraux, mesurant 6 cm maximum, ont envahi les plages de La Ciotat. Du Mugel, à la Grande plage, impossible d’y échapper !
Mais rassurez-vous, malgré l’odeur pas très agréable qu’elles procurent, ces vélelles sont inoffensives. Et le phénomène serait en fait très courant en Méditerranée. En effet, on les rencontre généralement sur les latitudes tropicales à subtropicales de tous les océans du globe (y compris en Méditerranée occidentale), et occasionnellement le long de la côte ouest des Îles Britanniques et de l’Irlande.
Le mot cnidaire vient du grec ancien « knide » qui signifie « ortie » ou « urticant », faisant allusion aux cellules urticantes caractéristiques de ces animaux.
Ces colonies ne peuvent se mouvoir d’elles-mêmes : c’est le vent qui décide de leur déplacement. Après une tempête, on peut les retrouver échouées par milliers le long des plages, au printemps et au début de l’été…
Ces jolies petites bêtes se nourrissent en fait d’œufs de poissons, de larves, de plancton ou de petits crustacés, et pêchent avec leurs tentacules urticants qui leurs permettent de ramener leurs proies vers leurs bouches centrales.
repérees sur Ploumanach le 10 novembre 2019.
j’en ai trouvé 2 bleues et d’autres mortes,ne restait que la mue.
j’ai trouvé sur la même plage ,le même jour une physalie avec un petit poisson mort coincé dans sa masse bleue.