Le collectif écologiste et citoyen Vaï Marseille, porté par l’élu marseillais Sébastien Barles, a voté une stratégie d’alliance avec la France insoumise au premier tour des municipales de 2026.

Voilà des mois que l’élu écologiste Sébastien Barles, adjoint à la transition auprès du maire de Marseille Benoît Payan (divers gauche), a co-fondé le collectif Vaï Marseille en vue des municipales 2026. Un élan qui lui a valu la suspension de son parti, EELV, et l’éloignement du Printemps marseillais. Un air de déjà vu. En 2020, il n’avait rejoint le rassemblement de la gauche qu’au second tour après avoir candidaté de son côté.

Cette fois-ci, il opte pour une alliance avec La France insoumise (LFI) au premier tour des élections municipales. Les élus et membres du collectif écolo et citoyen Vaï Marseille ont voté cette stratégie en assemblée générale ce jeudi 6 novembre, et annoncé cette décision par communiqué.

Tout en critiquant une « certaine verticalité du pouvoir » municipal actuel, ils s’inscrivent « dans un esprit de rassemblement de toute la gauche, dont le périmètre avait été tracé à la fois par la NUPES et le NFP ». L’alliance avec LFI devrait fermer les portes d’une liste commune avec le Printemps marseillais au premier tour. Mais Vaï Marseille nous indique être favorable à une alliance au second tour « que nous soyons en tête ou non ».

Pas encore de têtes de listes officielles à gauche

Quoiqu’il en soit, le collectif écologiste dans lequel figurent aussi Nouriati Djambae, Alexandre Rupnik et Emmanuel Ferrier, n’a pas encore tranché sur sa tête de liste, même si Sébastien Barles apparaît en bonne position. De son côté, LFI n’a pas non donné le nom de la personnalité qui incarnera le parti à Marseille. Les députés LFI Sébastien Delogu et Manuel Bompard sont dans les discussions. La question devrait être tranchée mi-novembre.

Jusqu’à présent, c’est plutôt à droite de l’échiquier politique marseillais que les prétendants au siège de maire ont officialisé leurs candidatures. Martine Vassal (divers droite), réunit des LR, macronistes, « écolos raisonnables » et désormais Horizons (Édouard Philippe). Son ancien ami politique, Frédéric Collart (divers droite), maintient toujours sa candidature en solitaire. Franck Allisio représentera le Rassemblement national (RN).

Pour le Printemps marseillais, sauf surprise, l’actuel maire divers gauche (ex PS) Benoît Payan devrait mener campagne. L’officialisation d’une candidature n’est pas attendue avant la fin de l’année.

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