Un an après le lancement de sa campagne, le diocèse de Marseille a réuni les fonds nécessaires à la restauration de Notre-Dame de la Garde.
Le 13 mai 2024, le diocèse de Marseille lançait un pari audacieux : réunir 2,8 millions d’euros pour restaurer Notre-Dame de la Garde. Un an et un mois plus tard, pari tenu.
Surplombant la cité phocéenne depuis son promontoire, la Bonne Mère incarne le symbole de Marseille. C’est peut-être pour cela que plus de 40 000 donateurs ont répondu à l’appel du diocèse. Des dons sur internet, par SMS, par chèque, des centimes arrondis en caisse, l’achat de savons, de vin, de médailles ou de maillots de running : chaque geste a compté.
De nombreuses grandes entreprises du territoire ont également participé, de la CMA CGM, premier mécène, en passant par l’Olympique de Marseille, Pernod Ricard, la famille Coquet-Reinier (Onet), Caisse d’Épargne CEPAC, Banque Populaire Méditerranée… Résultat ? 1,5 million d’euros récoltés par cette mobilisation populaire.
Et les collectivités locales n’ont pas été en reste. Le soutien public s’est élevé à 1,3 million d’euros, répartis entre la Ville de Marseille (300 000 euros), la Métropole (500 000), la Région Sud (300 000) et le Département (200 000). « Grâce à cette mobilisation générale et généreuse, nous allons rendre son éclat à la Bonne Mère », promet le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille.
