À Marseille et dans la région, les acteurs publics, privés et les citoyens se mobilisent pour apporter leur soutien à Mayotte, frappé durement par le cyclone Chido.
Face à la catastrophe humanitaire causée par le cyclone Chido à Mayotte, de nombreux acteurs du territoire se mobilisent pour apporter leur soutien à l’archipel français de l’océan Indien.
Notamment à Marseille, où vit une large communauté d’origine mahoraise. Ce mardi 17 décembre, le maire Benoît Payan a reçu des associations pour discuter des modalités d’aides que peut fournir la Ville.
Mais la municipalité a d’ores et déjà dépêché deux médecins et une infirmière du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille, dont 17 personnels supplémentaires sont en alerte, prêts à une mobilisation d’urgence.
La Ville a également débloqué une première aide d’urgence de 50 000 euros. Elle invite aussi les Marseillaises et les Marseillais à participer à l’appel aux dons lancé par la Fondation de France sur son site.
Par ailleurs, toute la nuit, l’hôtel de ville et la Bonne Mère sont restés éteints pour marquer ce soutien à la population de Mayotte.
Un fonds de solidarité pour les Mahorais
D’autres collectivités participent également à l’élan de solidarité envers l’archipel d’outre-mer, qui souffre d’approvisionnement en eau, en nourriture, et dont une grande partie des logements ont été balayés par le cyclone.
Comme la Région Sud, qui annonce participer au « fonds de solidarité pour Mayotte » lancé par Régions de France. L’institution invite également le plus grand nombre à donner aux acteurs humanitaires engagés sur le terrain, comme la Croix-Rouge française.
Le monde économique se mobilise aussi petit à petit. La compagnie marseillaise CMA CGM a déjà mis à disposition un porte-conteneur pour assurer le ravitaillement. De son côté, la banque Caisse d’Epargne CEPAC assure que ses « clients, professionnels et entreprises, auront un report de six mois des échéances de certains crédits. Et les particuliers de trois mois des crédits à la consommation et immobilier ».