À la suite de l’annulation des deux permis de construire par le Tribunal administratif de Marseille, Gingko et Constructa envisagent de saisir le conseil d’Etat pour défendre leur projet immobilier.

Le 4 juillet, le Tribunal administratif de Marseille a annulé les deux permis déposés pour le projet immobilier 195 La Calanque (330 logements) dans le quartier de la Madrague de Montredon (8e).

Cette décision de justice, qui fait suite aux recours de trois associations de protection de l’environnement, pointait le non respect de la loi littoral d’une part, et le « défaut d’information du public durant l’enquête publique » d’autre part.

Les deux porteurs du projet concernés, Gingko, un fonds d’investissement expert de la dépollution de friches, et Constructa, un promoteur marseillais, n’ont pas réagi à chaud. Ils ont attendu le week-end, avant d’annoncer le 8 juillet leur souhait de « saisir le Conseil d’État afin de faire valoir [leurs] arguments ».

Les arguments avancés

Les partenaires regrettent d’abord que « les éléments démontrant que le projet correspond à cette attente d’urbanisation maitrisée (…) n’ont pas été entendus ». Et insiste sur « le contresens urbain et environnemental notoire » de laisser une friche polluée au plomb et à l’arsenic en l’état.

Dans leur communiqué, ils justifient de surcroît l’accord des collectivités locales sur le déroulé du projet. En premier lieu, la Ville de Marseille qui a validé les permis de construire, la Préfecture qui a contrôlé le projet de dépollution mais aussi l’aval du Département des Bouches-du-Rhône (DDTM), de la Métropole Aix-Marseille-Provence et de la Région Sud.

Gingko et Constructa estiment avoir mené des « échanges nourris avec l’ensemble des parties prenantes depuis plus de 7 ans » ainsi que des études précises « excédant largement mais à bon escient le strict cadre règlementaire ».

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