L’évacuation des véhicules sur le parking de la Providence s’est déroulée sans difficulté ce 25 mars. Les fouilles archéologiques vont débuter avant une transformation en place arborée en 2026.

Une dizaine de policiers municipaux veillent, ce 25 mars, à ce que l’opération se déploie sans encombre. Depuis 6h30 du matin, des camionnettes chargent les véhicules abandonnés sur le parking de la Providence, à Belsunce (1er) pour les envoyer à la fourrière municipale, boulevard du Capitaine Gèze (14e).

« Je ne peux pas vous dire combien de véhicules nous avons évacués. Mais tout s’est bien déroulé », assure l’agente de police responsable de l’opération. Selon le maître d’ouvrage du projet, l’agence métropolitaine d’aménagement, la Soleam, près de la moitié des 80 places avait déjà été libérée.

« Le succès de cette opération a été permis par les efforts constants de la Métropole Aix-Marseille-Provence, de la Ville de Marseille, de la Mairie des 1er/7e arrondissements de Marseille et de la Soleam pour communiquer sur l’avancée du projet grâce à des panneaux d’information ainsi que la distribution quotidienne de flyers depuis le lundi 18 mars dernier », estime l’aménageur public.

Providence, À Belsunce, les voitures du parking de la Providence évacuées « avec succès », Made in Marseille
Une dizaine de policiers municipaux sur la Place de la Providence, le 25 mars (© Margot Geay)

Les grossistes toujours opposés au projet

Le tractopelle mène la danse sous le regard des grossistes, historiquement installés à Belsunce. « Y’aura plus de place pour les clients », grince le gérant d’une boutique rue Nationale. « Ils ont tous fermé rue Tapis Vert. C’est à notre tour… Fin 2024, y’aura plus personne », ajoute Khaled, le patron de Bella Mode depuis 30 ans.

Comme eux, une trentaine de grossistes s’indignent depuis la concertation de juin 2022 des faibles alternatives de stationnement proposées pour leurs clients. Ils s’étaient même rendus au siège du Département pour interpeler Martine Vassal, la présidente de la collectivité, à ce sujet.

Pendant plusieurs mois, l’élue et le maire de Marseille, Benoît Payan, ont donc tenté de trouver un terrain d’entente par voie de courriers. Cet accord n’a été scellé qu’en janvier dernier, comme nous l’annoncions malgré la contestation des commerçants.

Les travaux débuteront en 2025

Après la fermeture du parking en septembre 2022, date de la fin de la délégation de service public (DSP) de Effia, l’évacuation des voitures marque ainsi une étape symbolique dans la vie de cette parcelle bétonnée, en attente d’une requalification depuis des années.

Les fouilles archéologiques devraient commencer dans les semaines à venir, pour durer au minimum quatre mois. « Ensuite, un programme d’urbanisme transitoire sera mis en place pour permettre des installations éphémères sur une durée d’environ six mois »,  indique la Soleam.

Selon le calendrier actuel, les travaux d’aménagement devraient débuter courant 2025, pour une livraison prévisionnelle en 2026.

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