C’est une très bonne nouvelle pour les facultés de l’Université Aix-Marseille (AMU). L’Etat vient de classer le plus grand pôle universitaire de France par son nombre d’étudiants, qui s’étend sur plusieurs sites entre Aix et Marseille, parmi les meilleurs établissements du pays avec la confirmation définitive de son label d’excellence IDEX.
Cette labellisation définitive intervient à la suite d’une évaluation menée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sur huit établissements titulaires du label « Idex – Initiatives d’excellence ». Ce label créé en 2011 permettra à Aix-Marseille Université de bénéficier d’une aide supplémentaire de 25,6 millions d’euros par an.
« Cette distinction donne plus que jamais une dimension mondiale à l’Université d’Aix-Marseille. Quelques mois seulement après l’attribution d’un label équivalent à l’Université Côte d’Azur, ce beau succès est aussi le témoignage de l’excellence de l’enseignement supérieur et de la recherche dans notre région, un atout incomparable pour l’économie et le rayonnement de Provence-Alpes-Côte d’Azur » a souligné Christian Estrosi, président de la région Paca.
25 millions affectés à la recherche pour viser toujours plus haut
Pour information, l’université d’Aix-Marseille dispose d’un budget global de 700 millions d’euros avec « grosso modo » : 550 millions pour les salaires et 150 millions pour la recherche et la formation. Les 25,6 millions d’euros supplémentaires seront plutôt positionnés sur la recherche et l’aide à la formation. L’objectif est d’attirer de nouveaux chercheurs et de développer de nouvelles études pour être toujours plus performants, dans la compétition entre les universités.
Et les autres ?
Sur les huit Initiatives d’excellence en course, trois sont confirmées définitivement par l’État : Aix-Marseille, Bordeaux, Strasbourg. Ils bénéficieront sans limitation de durée des financements annuels qui leur avaient été accordés lors de la sélection initiale.
Trois autres ont vu leur période probatoire renouvelée : Sorbonne universités, l’université Paris Sciences et Lettres (PSL) et l’université Paris Saclay.
Enfin, deux projets sont arrêtés : Toulouse et Sorbonne Paris Cité. Le gouvernement a estimé que « l’objectif Idex est impossible à atteindre sans une dynamique toute nouvelle et des mesures de rupture. C’est un gros coup dur pour l’université toulousaine.