Le Populo a ouvert ses portes sur le quai de la Joliette. Avec ses 9 corners, la nouvelle halle alimentaire, teintée de références marseillaises et londoniennes, propose à ses visiteurs un food-court haut en couleur qui varie les saveurs.
Depuis ce vendredi 1er septembre, la cité phocéenne compte une nouvelle halle alimentaire. Et c’est à l’angle du quai de la Joliette et de la rue Leca, à mi-chemin entre les Voûtes de la Major et les Docks Village, que les Marseillais vont pouvoir découvrir Le Populo, un établissement haut en couleur.
Installé au pied de la résidence Le Castel, ancien siège de la SNCM, le « food-court », inspiré du marché londonien de Camden Town, plonge ses clients dans une atmosphère urbaine bigarrée, truffée de clins d’oeil marseillais et de grandes fresques réalisées par les street-artistes Nyota et Braga. Au centre, un grand bar donne le ton, ambiance pub, au milieu des échoppes de restauration.
Une scène pour des concerts et du stand-up
Le concept a été imaginé par deux amis d’enfance, Nicolas Reynaud et Yannis Hammache, déjà à l’origine, respectivement, du Hippie Chic café et du Comptoir de la Joliette, à quelques encablures sur la même rue.
Nicolas nous accueille dans la halle flambant neuve. Avec ce lieu, il tenait à proposer « quelque chose de différent » de ce qui existait déjà ailleurs à Marseille. « Ici, quand on arrive, on a une vue d’ensemble sur tous les corners. Et tout est organisé autour de l’îlot central où on peut venir boire des bières, des cocktails, des shooters ».
Il indique aussi la présence d’un écran pour les jours de match, ainsi que l’emplacement d’une scène, à l’entrée, pour la tenue de « soirées stand-up, concert, DJ et karaoké ». S’il espère attirer la clientèle des bureaux et les touristes en journée, il souhaite aussi séduire les Marseillais et les Aixois à la nuit tombée, avec une fermeture envisagée vers 1h du matin.
Neuf corners à découvrir
Côté restauration, le service à table n’est pour l’instant pas envisagé. Les clients sont invités à faire le tour des étals pour ensuite s’installer avec les mets de leur choix à l’intérieur de la halle ou en terrasse.
Au début du food-court, une échoppe dédiée à la panure fait frire en cuisine tenders, panisses et cordons bleus. Juste à côté, un stand italien propose des pâtes fraîches fabriquées sur place. Un peu plus loin encore, ce sont les moules frites et le poisson qui font de l’oeil aux clients chez Le Pescador.
Pizzas, burgers, mais aussi cuisines indienne, libanaise et africaine subsaharienne sont également au menu. Enfin, pour le sucré, les gourmands ont rendez-vous avec les pâtisseries d’Ö Gaté. En tout, neuf corners ont décidé de rejoindre l’aventure.
Des tarifs situés entre 3 et 20 euros
En latin, « populo » signifie « peuple ». Et l’adresse se veut justement accessible. Nicolas Reynaud assure se positionner sur des tarifs abordables, entre 3 euros pour les simples « potatoes » et une quinzaine d’euros pour les pizzas ou les plateaux mezze. « En dehors de quelques plats qui plafonneront à 20 euros, on veut proposer des prix bas, tout en travaillant avec des gens qui ont de l’expérience ».
Dans un quartier en pleine métamorphose, ce nouveau lieu de vie part donc à la conquête de son public. Ses concepteurs lui promettent « un endroit où manger, boire et vivre prendront une toute nouvelle dimension ».