La mairie de Marseille va réaliser ou rénover 10 terrains de basket de rue, en 3 contre 3, dans toute la ville, d’ici fin 2023. Avec le soutien financier de l’Agence nationale du sport et de la Caisse d’Épargne CEPAC.
La mairie souhaite réaliser « 10 terrains de basket urbain, en 3 contre 3, dans toute la ville, notamment au nord ». C’est ce qu’annonce Sébastien Jibrayel, adjoint au maire de Marseille, en charge des Sports.
« Il s’agira de créations et de rénovations », précise l’élu. Le premier mini-stade de rue en libre accès sera réalisé à l’Estaque. Les travaux doivent débuter « fin février ».
Les neuf autres chantiers s’enchaîneront ensuite pour réaliser la totalité « avant la fin de l’année ». Il estime le coût global du projet « entre 240 000 et 260 000 euros ».
« On souhaite se tourner vers le sport urbain »
Ce projet doit être validé par le Conseil municipal ce vendredi 10 février. « Un conseil sportif » appuie l’adjoint. En effet, les élus auront également à voter la rénovation de stades de foot, comme celui de Saint-André dans le 16e arrondissement. L’équipe municipale en est ainsi à son « 10e stade rénové depuis notre arrivée en 2020 », rappelle au passage Sébastien Jibrayel.
« Mais là, on souhaite se tourner vers le sport urbain », explique-t-il au sujet de ces terrains de basket de rue. « C’est une pratique populaire indispensable pour découvrir le sport, et pousser plus loin, après, en club ».
Un coup de pouce financier du privé
Mais le budget de la Ville « ne nous permet pas de tout faire tout de suite », ajoute l’adjoint. En réalité, la municipalité ne peut soutenir que « 20 % » du coût du projet, précise-t-il. L’Agence nationale du sport (ANS) accepte pour sa part de prendre en charge 70 % des travaux.
Il manquait donc 10 % du budget à boucler et « nous nous sommes tournés vers le privé », raconte Sébastien Jibrayel. La Caisse d’Épargne CEPAC a répondu à l’appel et signé une convention de mécénat avec la Ville pour combler l’enveloppe dédiée à ces nouveaux terrains de basket. Cette convention sera soumise au vote du Conseil municipal ce vendredi.
Avec un budget qui ne lui permet pas de soutenir toutes ses ambitions, la Ville de Marseille entend aller chercher un maximum de financements extérieurs pour mener à bien ses projets, et ce, quel que soit le domaine.
Pour ce qui est du sport, avec encore de nombreux aménagements prévus, « j’invite les autres grandes entreprises à nous rejoindre », insiste l’adjoint. « On a besoin d’elles pour remplir nos objectifs ».
