Le compte à rebours est lancé. Dans moins de trois ans, Marseille accueillera les épreuves de voile des Jeux Olympiques 2024. Un événement majeur qui s’accompagne de la modernisation du stade nautique du Roucas-Blanc, niché au pied de la Corniche.
Quelques jours après la visite sur place de la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, la Ville de Marseille vient de lancer l’enquête publique pour la modernisation du stade nautique du Roucas Blanc et la mise en œuvre d’aménagements en bord de mer en vue de l’accueil des JO 2024. Le projet prévoit notamment de démolir et reconstruire les bâtiments qui abritent l’école de voile et le pôle nautique. Il accueillera aussi les tribunes, les espaces logistiques, la plateforme containers pour les athlètes, les dispositifs de sécurité et de contrôle. La construction d’une tribune sur la Corniche a quant à elle été abandonnée.
Laisser un héritage après les JO 2024
L’objectif du projet est d’améliorer « les usages, le confort et la sécurité pour tous les usagers, visiteurs, pratiquants ou personnels ; et permettra également l’extension des services proposés au public en usage régulier ou lors d’événements sportifs ponctuels d’ampleur nationale ou internationale » précise la note de synthèse de l’enquête publique. Il s’agit donc de permettre d’avoir un équipement au niveau pour l’accueil des JO 2024, mais aussi de laisser « un héritage » pour les Marseillais.
En effet, après les épreuves olympiques, le stade nautique sera réservé à des activités nautiques d’enseignement, de découverte et de pratique de voile/rame ainsi qu’aux ateliers techniques dédiés à l’entretien des installations pour les activités nautiques et à la maintenance des plages. Le site pourra accueillir les enfants, dans les temps scolaires notamment, les adultes et séniors, ainsi que les personnes à mobilité réduite.
Planter 131 nouveaux arbres
Le projet a aussi pour ambition de verdir et rendre largement perméable les surfaces de l’anse du Roucas Blanc. « Le terrain actuel comporte peu de sujets importants. Seule la couronne de palmiers est à conserver et à compléter, la transplantation de ses sujets étant facilement réalisable. Les petits massifs arbustifs en bord de butte seront autant que possible transplantés dans la butte remodelée » explique le document.
Au total, il y a actuellement 26 arbres sur le site, dont 19 palmiers. Le projet vise à planter 131 arbres supplémentaires, en conservant les 19 palmiers. 4 palmiers seront plantés en plus, 5 arbres seront abattus et 138 arbres replantés.
La réalisation de ce projet est assurée en conception-réalisation par un groupement mandaté par l’entreprise Travaux du Midi. Pour ce qui concerne la partie « en mer », comme la création d’une circulation piétonne au Nord de l’anse, le confortement des glacis, la réorganisation des mouillages ou l’aménagement d’un quai central, la maitrise d’œuvre est assurée par un groupement dont Ingerop est le mandataire.