Basée à Roquefort-la-Bédoule, la start-up Iadys a levé 1,5 million d’euros pour accélérer son développement en Europe et à l’international. La nouvelle version autonome de son Jellyfishbot, robot dépollueur des mers, sera opérationnel en juillet 2021 afin de nettoyer les eaux du littoral.
La start-up provençale Iadys a levé plus 1,5 million d’euros pour accélérer son développement. Basée à Roquefort-la-Bédoule, la créatrice du Jellyfishbot, robot dépollueur des eaux, a déjà conquis plusieurs ports de plaisance comme Cassis, Cannes, Saint-Tropez, Marseille, Ajaccio, Calvi, La Turballe et Cherbourg. Mais aussi des ports de commerce comme le grand Port Maritime du Havre et des chantiers navals comme les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire et MB92 de la Ciotat.
« Cette levée de fonds va nous permettre de monter en puissance et d’accompagner le lancement de la version autonome du Jellyfishbot en juillet 2021. Cette nouvelle version du robot peut naviguer et travailler en toute autonomie sous le contrôle d’un opérateur qui peut, de ce fait, en superviser plusieurs simultanément. Elle permet d’adresser de nouveaux marchés, notamment dans le secteur industriel où la productivité et la sécurité des personnes sont primordiales », explique Nicolas Carlési, fondateur et dirigeant de Iadys.
Les fonds récoltés permettront de poursuivre le développement du robot afin d’en faire un « véritable couteau suisse », autant pour l’entretien, la surveillance que la dépollution et la préservation des plans d’eau.
« Accélérer notre développement commercial à l’international »
Grâce à un réseau de distribution au Royaume-Uni, à Singapour, au Japon et en Norvège, le déploiement à l’international du Jellyfishbot s’accélère déjà. Des discussions sont également en cours avec des distributeurs en Afrique du Nord, en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.
L’objectif est désormais d’« amplifier notre présence sur le marché français et accélérer notre développement commercial à l’international, notamment en Europe, en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient » ajoute Nicolas Carlési.
L’entreprise, qui compte aujourd’hui neuf personnes, prévoit de recruter dix personnes d’ici un an.
(Re)découvrez le Jellyfishbot en vidéo :