Inaugurée ce vendredi matin à la Penne-sur-Huveaune, la Fondation Cap Ô Vert se définit comme le premier lieu d’échanges dédié aux professionnels de l’immobilier impliqués dans une démarche éco-responsable. Ces derniers pourront y imaginer ensemble des bâtis respectueux de l’environnement.
La Penne-sur-Huveaune accueille un espace d’un nouveau genre ce vendredi matin : la Fondation Cap Ô Vert. Fraîchement inauguré, il est pensé comme un tiers-lieu dédié à la biodiversité, ayant pour vocation d’accueillir les professionnels du secteur immobilier impliqués dans une démarche éco-responsable.
Portée par le groupe de promotion immobilière Immalliance, la fondation permettra aux entreprises de se rassembler au sein d’une même structure mise à disposition pour des meetings, conférences, workshop et autres ateliers de sensibilisation.
« En tant que promoteur qui compte sur la région, nous avons voulu nous investir dans une démarche plus vertueuse, en nous penchant de plus près sur la question de la transition écologique, notifie Joël Briot, président du groupe Immalliance. Cela fait trois ans que nous développons notre expertise en ce sens, en nous rapprochant d’acteurs du territoire qui œuvrent en ce sens. L’idée, en créant cette fondation, était de promouvoir ces valeurs, qui sont le respect de la nature et de l’humain. On a une culture d’entreprise forte qu’on arrive à inculquer aux partenaires et salariés ».
Brainstormer, tester, innover
Comme pour de nombreux porteurs de projet, la conception de la fondation a mûri pendant le 1er confinement. Elle se dresse aujourd’hui comme un véritable centre de recherches et d’innovations autour de la biodiversité, ouvert aux promoteurs, architectes, maîtres d’œuvre, paysagistes, élus et toute personne, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un professionnel, qui voudrait partager ses réflexions.
Conçue en R+1, elle offre un large espace de réception de 200 m2 pouvant accueillir une quarantaine de personnes ainsi que des salles de réunion attenantes à disposition des entreprises. Lorsque les conditions sanitaires le permettront, des événements en présentiel seront animés par des bénévoles du groupe et des intervenants externes. Objectif : brainstormer, tester, innover. « On va aider les industriels dans leurs démarches : il y aura des groupes de réflexion avec lesquels on développera les fiches techniques des projets, les process à appliquer, puis on testera grandeur nature sur les chantiers d’autres groupes ».
Un travail de réseau intrinsèque à la dynamique de Cap Ô Vert. « Il existe une vraie urgence climatique, il faut qu’on se remue, continue le président. L’opinion publique et nos élus commencent à le comprendre, des actions sont menées, mais il faut que cela passe dans le domaine du privé, que les structures se sentent investies de cette mission, et la fondation va servir de pôle de référence pour échanger nos visions et nos expertises ».
Penser l’immobilier de demain
Et quitte à réagir, autant le faire avec les citoyens de demain qui prendront en main le flambeau de l’innovation. Les écoliers seront invités à découvrir les lieux, truffés de symboles relatifs à la biodiversité comme le jardin aromatique, lors de visites scolaires coordonnées avec les équipes d’Immalliance. D’autre part, le groupe prévoit déjà de challenger les grandes écoles locales, comme celle d’architecture, d’agriculture ou encore Kedge Business School pour imaginer leurs propres projets à dimension environnementale.
Désormais aux manettes de la fondation, Michel Sanna porte le même regard sur l’immobilier d’avenir, davantage porté sur la préservation de la biodiversité grâce à la construction de bâtiments respectueux de l’environnement et l’harmonie entre les hommes.
« Quand je suis arrivé, il a fallu concevoir l’utilité du lieu, que l’espace soit pratique pour travailler, retrace le directeur de la communication et du marketing pour le groupe Immalliance, aujourd’hui directeur de Cap Ô Vert. Nous avons donné une âme à la fondation à travers une identité visuelle forte, un logo intelligible dès le premier regard. Quatre principes sont ressortis de notre travail : nos missions seront la préservation de la biodiversité, d’apporter des méthodes innovantes et des innovations technologique et sociale en faisant avancer le progrès social, faire en sorte que chacun puisse accéder aux énergies renouvelables et de promouvoir la collaboration avec l’esprit de partenariat ».
Cap vers le Congrès mondial de la nature
Cap Ô Vert se positionne d’ores et déjà sur le Congrès mondial de la Nature, maintenu au mois de septembre à Marseille, en se rapprochant de l’Agence régionale pour la biodiversité et l’environnement.
A relire
L’occasion pour Michel Sanna et ses équipes de déployer l’initiative à grande échelle. « Il s’agit d’une nouvelle impulsion que les pouvoirs publics soutiennent, cela entre dans la stratégie de la Région. On monte un partenariat assez fort. La fondation devrait travailler sur l’aménagement des bâtis d’une partie des espaces naturels préservés. L’idée va passer en comité, on va embrayer là-dessus, sur l’accompagnement des personnes qui sont en charge de ces espaces. C’est un super sujet, de grande ampleur. Cap Ô Vert n’avait pas encore été inaugurée que nous sommes déjà sur les chapeaux de roue », se réjouit le directeur.
Bientôt une dizaine de partenaires prendront part à la dynamique de la fondation, en attente des autorisations pour pouvoir de nouveau se rassembler et imaginer de manière collégiale les projets à impact.
Plus d’informations sur le site de Cap Ô Vert.
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