Le président (LR) sortant de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, vient d’officialiser sa candidature pour les prochaines élections régionales des 20 et 27 juin prochains.

Renaud Muselier n’avait jamais caché son intention de se présenter, mais préférait rester concentré sur la gestion de la crise sanitaire et les urgences. Le président (LR) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur avait donné le ton quelques jours avant sa dernière séance plénière, vendredi dernier, dernière ligne droite avant de se lancer officiellement dans l’arène. C’est désormais chose faite.

Renaud Muselier a officialisé ce mardi 27 avril sa candidature à sa propre succession. « Les 20 et 27 juin prochains, je serai candidat aux élections régionales », annonce-t-il, dans un communiqué envoyé à l’Agence France Presse (AFP), et dans lequel il met en avant son « bilan solide ». 

« Ce bilan nous est reconnu par des acteurs majeurs de la culture que nous n’avons jamais abandonnés, du monde économique que nous avons toujours soutenu (…) et par plus d’un millier d’élus locaux qui ont rejoint mon comité de soutien », réaffirme-t-il, comme en amont de la séance plénière.

À lire aussi

, Régionales : Renaud Muselier, président (LR) de la région Sud, officialise sa candidature, Made in Marseille
Régionales : Renaud Muselier, pas encore candidat mais dans les starting blocks

Selon plusieurs sondages Thierry Mariani, soutenu par la cheffe de file du RN Marine Le Pen, arriverait en tête du premier tour mais serait devancé au second par Renaud Muselier. « Les slogans simplistes, la caricature permanente, ou le marchepied pour la campagne présidentielle de Marine Le Pen ne prendront pas en otage le destin de cinq millions d’habitants », écrit Renaud Muselier, dans son communiqué.

Quels candidats en lice ?

Renaud Muselier doit encore trancher l’épineuse question d’une alliance dès le premier tour avec la candidate de La République en marche, Sophie Cluzel, et secrétaire d’État aux personnes handicapées. Créditée de 13% dans les sondages au premier tour selon un sondage Ifop publié début avril, elle ferait gagner 7 points au candidat Muselier lui permettant, au soir du premier tour, d’arriver en tête. Et ainsi créer une dynamique pour le second tour face au Rassemblement national et à la gauche, qui tente encore de s’unir.

Jusqu’à présent, le chiraquien a écarté tout accord d’appareil avant le second tour avec LREM, mais en précisant que ces « gestes barrières » ne tiendraient pas au second tour entre républicains face au Rassemblement National.

Deux autres candidats se sont déjà officiellement déclarés avant Renaud Muselier pour ces élections organisées les 20 et 27 juin prochains : Thierry Mariani pour le Rassemblement national et Sophie Cluzel pour la majorité présidentielle. À gauche, à l’instar du Printemps marseillais, Olivia Fortin, adjointe au maire de Marseille, veut conduire une liste d’union des forces de gauche et écologistes. Les discussions sont en cours avec Jean-Laurent Félizia, du « pôle écologiste », qui appelle aussi à un large rassemblement de la gauche derrière lui.

Bouton retour en haut de la page

NEWSLETTER

Recevez le meilleur de l'actualité de la semaine gratuitement !