Dans le 8e arrondissement de Marseille, Maëlle Allegrini a créé la Bourgeoise, un atelier de torréfaction proposant des cafés riches, gourmands mais surtout équitables et éco-responsables. Grains venus du Brésil, de l’Équateur… Les produits sont disponibles sur son site internet et dans plusieurs commerces de la région.
Maëlle Allegrini a créé la Bourgeoise, un torréfacteur installé dans le 8e arrondissement depuis août 2020. C’est lors d’un voyage à Porto Rico que la Marseillaise succombe aux saveurs du café de spécialité : « J’ai adoré les arômes qui s’en dégageaient. Ça n’avait rien à voir avec ce que j’avais pu goûter ici », nous confie-t-elle.
Tout naturellement, elle décide donc d’en faire son cœur de métier. Avant de se lancer, elle accumule les expériences : elle part se former en Australie durant 9 mois. Puis, direction Bordeaux pour suivre une formation et, enfin, elle se rend, début 2019 en Colombie pour rencontrer les producteurs de café. « Et me voilà maintenant ici », ajoute-t-elle avec un rire.
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Des cafés gourmands, équitables et éco-responsables
Les cafés qu’elle vend sont équitables, éco-responsables et 100% traçables. Ils sont notés « excellent café de spécialité » par la Specialty Coffee Association (SCA). Cette notation, atteinte avec des scores allant de 85 à 88 sur 100, garantit la qualité du grain et la richesse du goût. La sélection de Maëlle varie au fil des saisons, en fonction des périodes de récolte de chaque pays. Mais elle choisit généralement des cafés gourmands, aux arômes chocolatés, « c’est ce qui plaît dans le Sud. Et parfois, d’autres plus délicats et floraux », continue-t-elle.
En ce moment, la Bourgeoise torréfie des cafés venus d’Éthiopie, du Brésil, du Burundi, de l’Équateur, et propose des accessoires pour les préparer au mieux comme des machines à café DeLonghi, des cafetières Chemex, des moulins manuels, électriques ou encore des bouilloires. Pour les clients ne disposant pas de moulins à grain, elle vend également du café déjà moulu.
Commandes et conseils à portée de click
Aujourd’hui, Maëlle vend ses produits sur son site internet, dans plusieurs commerces marseillais mais aussi à la Ciotat et à Saint-Victoret, la liste complète est à retrouver ici. Elle y propose également une rubrique « blog » où parfaire ses notions de botanique, en savoir plus sur la production du café à travers le monde ainsi que des astuces pour bien choisir sa mouture, c’est-à-dire l’état moulu dans lequel on souhaite déguster son café.
Si la Bourgeoise n’en est encore qu’à ses débuts, sa fondatrice envisage, à l’avenir, de créer un atelier de torréfaction où rencontrer ses clients autour de sa passion du café. Si la situation sanitaire ne lui permet pas une grande visibilité, elle reste confiante quant à l’avancée de son projet.
