« Pour une métropole du bien commun », c’est le nom du groupe créé par les élus de la majorité municipale marseillaise pour siéger dans l’hémicycle métropolitain. Un groupe ouvert aux autres élus du territoire.
Sophie Camard, maire des 1-7e arrondissements, a annoncé en ouverture du conseil de territoire ce mardi 16 février la création d’un nouveau groupe à la Métropole baptisé « Pour une métropole du bien commun ». Jusqu’alors, les élus de la majorité municipale marseillaise siégeaient de manière indépendante.
Il sera présidé par Sophie Camard avec l’appui de deux conseillers d’arrondissement, Éric Semerdjian et Jean-Marc Signes, « et toute une équipe d’animation », souligne la maire de secteur. « Nous travaillerons en étroite collaboration avec le maire de Marseille », précise-t-elle.
Si pour l’heure il n’est constitué que d’élus marseillais, ce groupe est ouvert à l’ensemble des élus et des édiles de la métropole Aix-Marseille Provence. Une collecte de signatures et des discussions sont actuellement en cours. « On commence à avoir quelques contacts avec des maires, mais aussi avec des élus d’opposition, car nous pouvons servir de groupe d’hébergement pour ces élus. Tout le monde attendait qu’on fasse aussi le premier pas. Maintenant que les interlocuteurs sont clairement identifiés, cela va faciliter le travail », explique Sophie Camard, en marge du conseil de territoire. « Pour une métropole du bien commun » mise sur 51 élus à la Métropole.
19 commissions de travail sur 5 grandes thématiques
La création de groupe permettra également d’apporter de la « cohérence » dans la préparation des interventions, des moyens avec notamment des collaborateurs, « améliorer nos positionnements à la Métropole, pour mettre également un terme au fait qu’on nous dise qu’on ne propose rien. Ça devient lassant. Là, on va gagner en efficacité pour se faire entendre », poursuit la maire de secteur.
Dans ce cadre, 19 commissions de travail ont été créées, avec chacune un référent pour travailler sur cinq grandes thématiques liées au conseil de territoire et plus largement à la Métropole : projets métropolitains (gouvernance, projet global, gouvernance avec la mairie et les citoyens) ; mobilité durable ; cohésion sociale – aménagement territoire ; rayonnement culturel attractivité économique, et transition écologique.
Ces instances de travail souhaitent s’ouvrir aux autre élus du territoire métropolitain. En vue des prochaines échéances électorales, les forces de gauche, écologistes et citoyennes semblent également s’organiser pour rassembler et « fabriquer » une large union. Le groupe siègera officiellement au conseil de la Métropole, jeudi 18 février.