Pour sa première sortie en sa qualité d’adjointe à la santé à la Ville de Marseille et présidente du conseil de surveillance de l’AP-HM, Michèle Rubirola s’est faite vacciner contre la Covid-19.
Michèle Rubirola participait, aujourd’hui, au lancement de la campagne de vaccination à Marseille, à l’Hôpital de la Timone. La nouvelle adjointe à la Santé à la Ville de Marseille est apparue plus détendue qu’à l’époque où elle assurait la fonction de maire de Marseille [elle a démissionné mi-décembre de cette fonction, laissant son siège à Benoît Payan, son ancien Premier adjoint, ndlr].
Plus à l’aise avec une délégation en relation avec sa profession, la présidente du conseil de surveillance de l’AP-HM a affronté sa peur des piqûres pour se faire vacciner contre la Covid-19. Une manière pour elle de donner l’exemple, au même titre que le directeur général de l’AP-HM, Jean-Olivier Arnaud et celui de l’Agence régionale de Santé, Philippe de Mester, qui ont reçu leur première dose de vaccin.
« Je n’ai jamais été anti-vaccination »
Toutefois, cette sortie a fait ressurgir un ancien sujet. Début juillet, élue à la tête de la Mairie de Marseille, Michèle Rubirola avait été rattrapée par un tweet datant de 2018 (depuis supprimé) sur lequel on pouvait lire : « #vaccins stop. Confirmation #Pétition #Montagnier / Joyeux ». Un message en soutien aux professeurs Joyeux et Montagnier dans leur campagne contre les vaccins obligatoires.
Aujourd’hui, Michèle Rubirola a affirmé ne « jamais avoir été anti-vaccination. C’est un propos qui a été détourné lorsque j’ai dit que j’étais contre les 11 valences vaccinales injectées en une fois chez un nouveau-né », précise-t-elle, souhaitant rétablir la vérité et expliquer son point de vue. « J’ai trois enfants. Ils sont vaccinés, mais je me dis aussi qu’à chaque âge peut correspondre une vaccination. Je pense qu’un tout-petit peut être vacciné contre les maladies vraiment à risque (Polio, coqueluche, tétanos…), mais les parents sont libres bien sûr, et j’ai toujours fait ce que les parents souhaitaient », explique le médecin de profession. « Je suis plutôt dans une réflexion avant de faire quelque chose ».