Invité sur RMC et BFMTV ce matin, le ministre de la Santé, Olivier Véran a annoncé que les restaurants et les bars ne rouvriront pas leurs portes début décembre, car ils restent des lieux où les « risques de contamination sont élevés ».

Invité de BFM TV ce matin, le ministre de la Santé a dressé un état des lieux de la situation. « Nous avons commencé la décroissance de l’épidémie », a indiqué Olivier Véran, tout à précisant que les efforts doivent être maintenus.

Sur la durée du confinement, le ministre reste prudent et n’a pas donné de date, tout en exprimant son souhait de voir les fêtes de Noël se dérouler dans de bonnes conditions. « Ce que nous voulons, c’est permettre aux Français de passer les fêtes en famille. Evidemment, je le souhaite. Je ne peux pas vous promettre que nous pourrons être rassemblés à n’importe quel endroit du pays. On doit faire très attention, peu importe les conditions dans lesquelles nous nous réunirons ».

Les bars et les restaurants ne pourront vraisemblablement pas rouvrir début décembre, car ce sont des lieux où « les risques de contamination sont élevés. On verra au moment venu. Il faut un niveau de circulation bas du virus avant de prendre des décisions ». Il a précisé que l’heure n’est pas encore venue de « changer de cap ».

« Rien ne serait pire que d’ouvrir et de refermer » 

Sur la fermeture des commerces dit « non-essentiels », qui demandent une réouverture les 26 et 27 novembre, week-end très important pour les ventes à l’approche des fêtes de Noël, là encore « je souhaite que nous soyons efficaces dans la durée et constants dans les mesures » a exprimé le ministre.

« Je souhaite que les commerces puissent rouvrir le plus tôt possible au moment où nous aurons fait suffisamment baisser les pics épidémiques. J’entends la nécessité absolue de rouvrir, mais rien ne serait pire que d’ouvrir et de refermer. Le stop and go ne serait pas bon (…) Un commerçant fermé pour raison administrative est accompagné, comme jamais dans ce pays ».

Le gouvernement prône une « stratégie qui permet de protéger la santé des Français. Mon rôle n’est pas simple. Je ne nie pas les difficultés des commerçants. Si nous rouvrons trop tôt, nous nous en voudrons. On se fixe une ligne de cohérence. Les décisions ne seront pas prises sous la pression ».

Et d’ajouter : « Je donne des réponses fermes aujourd’hui, vos efforts sont en train de payer, il ne faut pas changer de cap, mais c’est à ce prix-là que nous retrouverons une vie normale ».

Par ailleurs, les autorisations de déplacements ne seront pas supprimées au 1er décembre.

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