Suite aux dernières annonces du gouvernement, maintenant les fermetures jusqu’à nouvel ordre, restaurateurs, commerçants et représentants du monde économique manifestent ce samedi après-midi devant la préfecture. L’incertitude sur le calendrier « met en danger durablement ces secteurs ».

Presque toutes les organisations économiques et chambres consulaires du territoire ont appelé au rassemblement ce samedi 14 novembre devant la préfecture des Bouches-du-Rhône : l’Union pour les entreprises (UPE13), l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih13), la Chambre de commerce et d’industrie (CCIAMP), la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME13)…

Ils se mobilisent aux côtés des cafetiers, restaurateurs, professionnels du sport, commerçants et de leurs collaborateurs. Plusieurs centaines de personnes venues de tout le département, parmi lesquelles des représentants syndicaux et des élus, sont rassemblées actuellement sous les fenêtres de la préfecture pour exprimer leur mécontentement.

« Le gouvernement n’a mentionné aucun calendrier pour la réouverture des bars et restaurants et a retardé la réouverture des commerces », déplore l’Umih 13. Le syndicat souhaite tirer la sonnette d’alarme « face au maintien de cette fermeture, à l’incertitude permanente qui met en danger durablement ces secteurs et par effet dominos toute notre économie et notre territoire ».

Un recours national contre la fermeture des restaurants

L’Umih, principal syndicat du secteur de l’hôtellerie et la restauration fait valoir que le décret qui impose de fermer les restaurants laisse ouvert la restauration collective. « Nous avons déposé un recours national dans ce sens », nous fait savoir le président départemental de l’organisation, Bernard Marty.

Pour autant, pas question de s’arrêter à une action judiciaire. « On va se battre jusqu’au bout par tous les moyens », déclare-t-il devant la préfecture.

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Il exige une réouverture le 2 décembre, pour sauver les fêtes de fin d’année « sinon, il y aura de nombreux morts [économiques, ndlr] en janvier ».

« Pourquoi les restauratants sont-ils plus dangereux que les restos d’entreprise ou scolaires, qui restent ouverts ? », questionne le président de l’Umih 13. « Qu’on nous donne des règles, même strictes, pour travailler, mais on n’accepte plus les fermetures », conclue-t-il.

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